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Où va le marché immobilier en juillet 2024 : crise ou amélioration ?

Par 9 juillet 2024août 28th, 2024Actualités 2024

L’optimisme revient en force en ce début d’été avec la récente et légère baisse des taux. Mais cette tendance va-t-elle se maintenir ? Que peut-on attendre après ce premier trimestre ? Après plusieurs mois de baisse, les taux de crédit immobilier vont-ils se stabiliser durant l’été 2024 ? Explorons les dernières données pour répondre à cette question.

Quelles actualités du crédit immobilier en juillet 2024 ?

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1- Un taux d’intérêt immobilier moyen : 3.73 %

Les dernières statistiques de l’observatoire Crédit Logement CSA, concernant les crédits immobiliers souscrits en mai 2024, montrent une poursuite de la baisse des taux. Le taux de crédit immobilier moyen a diminué de 7 points de base, atteignant 3.70 %. Depuis le début de la baisse en janvier, les taux moyens ont chuté de 50 points de base, redonnant ainsi une partie de la capacité d’emprunt perdue l’année dernière aux emprunteurs. Nous revenons aux niveaux observés fin juillet 2023. Le marché respire un peu mieux avec des taux repassés sous les 4 %. La lumière est-elle au bout du tunnel ?

2 – Évolution des taux de crédit immobilier en juillet 2024

Voici les taux moyens par durée pour les prêts contractés en mai :

  • Taux immobilier moyen sur 15 ans : 3.60 %
  • Taux immobilier moyen sur 20 ans : 3.65 %
  • Taux immobilier moyen sur 25 ans : 3.75 %

L’été 2024 s’avère difficile pour l’achat immobilier, en raison des imprévus électoraux et des Jeux Olympiques en France. Cependant, certains profitent de leurs vacances pour réaliser leur projet immobilier. En juillet, ils bénéficient de taux d’intérêt en baisse, une bonne nouvelle qui pourrait être éphémère.

Focus sur le programme commun pour le logement présenté par le rassemblement de la gauche

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1- Détails des mesures proposées

Voici les mesures proposées :

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  • Augmentation des allocations logement : +10 % sur le montant des APL et des autres allocations logement.
  • Construction de logements sociaux : Construction de 200 000 logements sociaux par an pendant 5 ans, respectant les normes énergétiques.
  • Sanctions pour non-respect des quotas de logements sociaux : Renforcement des sanctions pour les communes ne respectant pas leur quota.
  • Prêt à taux zéro (PTZ) pour tous les primo-accédants : Accessible sur tout le territoire, pour le neuf et l’ancien. Cependant, comme en 2011 sous le gouvernement de Nicolas Sarkozy, cette mesure risque d’augmenter les prix de l’immobilier, profitant davantage aux vendeurs qu’aux acheteurs.
  • Encadrement généralisé des loyers : Extension de l’encadrement des loyers à toutes les villes en zone tendue, pouvant réduire les projets d’investissement locatif en raison de nouvelles contraintes et d’une baisse de rentabilité.
  • Encadrement des prix du foncier : Sans détails sur la mise en œuvre, l’impact concret reste incertain.
  • Garantie universelle des loyers : Création d’une garantie pour sécuriser propriétaires et locataires.
  • Isolation complète des logements : Augmentation des aides et prise en charge à 100 % pour les ménages modestes pour améliorer l’efficacité énergétique des logements. Bien que nécessaire, le budget pour cette transformation serait énorme.
  • Abrogation de la loi anti-squat et interdiction des expulsions locatives : Expulsions pour impayés interdites sans proposition de relogement, ce qui pourrait dissuader les propriétaires de louer leurs logements.
  • Hébergement d’urgence : Création de places d’accueil d’urgence et réquisition des logements vides pour loger les sans-abris.
  • Lutte contre les discriminations raciales : Renforcement des sanctions contre les discriminations dans l’accès au logement.
  • Rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) : Réintroduction de l’ISF avec un volet climatique, taxant l’ensemble du patrimoine et non seulement le patrimoine immobilier.

2 – Vers une potentielle hausse des taux d’intérêt immobilier ?

Bien que la Banque Centrale Européenne (BCE) ait récemment annoncé une baisse des taux, il semble que les taux des crédits immobiliers pourraient connaître une nouvelle augmentation. Cela s’explique par la crainte d’une remontée des taux d’intérêt. Pourquoi cette incertitude ? Les marchés financiers sont généralement réfractaires à l’incertitude, qui est amplifiée par la possibilité de voir un parti extrémiste accéder au pouvoir.

Malgré une réduction de 25 points de base des taux par la BCE, l’Obligation Assimilable du Trésor (OAT) à 10 ans en France a de nouveau grimpé, atteignant désormais 3,15 %. Cette tendance pourrait s’accentuer suite aux résultats des élections législatives.

3 – Impact sur les banques

Sous la pression de ces résultats, certaines banques envisagent déjà d’augmenter les taux pour les prêts immobiliers dans les prochaines semaines. La BCE indique qu’une baisse des taux directeurs pourrait prendre du temps. Après avoir compressé leurs marges pour stimuler le marché du crédit immobilier, les banques s’étaient préparées pour cette première baisse. Enfin, si les taux devaient dépasser les 4 %, l’impact sur le marché immobilier pourrait être significatif, aggravant ainsi les conditions pour les emprunteurs.

Quelles prévisions pour 2024 ? 

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1- Prévision de 800 000 transactions immobilières pour fin 2024

Après une chute de 20 % en 2023, le volume de transactions immobilières avait marqué un recul notable. Rappelons que 2021 et 2022 furent des années prospères, avec plus d’un million de transactions chaque année. Pour 2024, les experts anticipent environ 800 000 transactions, marquant une baisse, mais moins sévère que celle de 2023. Bien que la demande persiste, la diminution des prix immobiliers ne semble pas assez significative pour permettre à tous de concrétiser leurs projets immobiliers.

2 -Tensions persistantes sur le marché locatif

Le marché des transactions connaît une légère amélioration, contrairement au marché locatif qui continue de subir de fortes contraintes, sans signe d’amélioration prochaine. Entre la fin 2021 et fin 2023, l’offre de logements locatifs a diminué de 36 %, tandis que les loyers ont connu une hausse de 7 % depuis 2021. Les étudiants appréhendent déjà la difficulté de trouver un logement pour la rentrée de septembre, situation potentiellement exacerbée par les Jeux olympiques qui pourraient réduire encore plus le nombre de logements disponibles. Les acteurs du secteur immobilier attendent avec impatience des mesures concrètes du gouvernement, qui se font attendre. Parmi les solutions envisagées figurent la construction de nouveaux logements, des incitations fiscales pour attirer les investisseurs, et des législations sur les logements vacants. Il est urgent d’agir pour revitaliser le marché.