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changement immobilier en 2023

Quels changements pour l’immobilier en 2023 ?

By Conseils No Comments

Le secteur de l’immobilier est dynamique et ne cesse de connaître des modifications chaque année. L’année 2022 a été une année particulière pour les personnes qui investissent dans ce secteur.

De nouvelles tendances se dégagent, ouvrant ainsi la porte à d’autres perspectives. Si vous souhaitez faire un investissement dans l’immobilier en 2023, vous devez vous mettre au parfum de ces tendances et tenir compte des changements.

Cet article vous fait le bilan de tous les changements majeurs survenus dans le secteur et les évolutions possibles au cours de l’année 2023.

L’animation du marché immobilier en 2022

Avant d’aborder les nouvelles tendances et les changements notables dans le secteur de l’immobilier en 2023,  il est essentiel de faire un petit point sur l’animation du marché pendant toute l’année 2022.

Cette année a été marquée par une nette augmentation des taux de crédit immobilier. Dans le même temps, le prix de l’immobilier a lui aussi connu une folle augmentation.  Voici les principaux faits qui ont animé la vie de l’immobilier en 2022 :

Une baisse progressive des ventes de logements anciens en fin d’année

Selon les statistiques de l’INSEE, un million cent trente-trois mille logements anciens ont été vendus à la fin de l’année. Il faut préciser qu’à cette époque, le marché immobilier bénéficiait encore d’une belle attractivité.

Il n’y avait pas à ce moment des problèmes d’obtention de crédit et les taux n’avaient pas encore trop grimpé. La baisse du  nombre de prêts immobiliers accordés depuis l’été passé a participé au mauvais résultat de vente observé.

Du mois de septembre à novembre 2022, le nombre de prêts immobiliers accordés a chuté de 37,4%.

contrat de prêt immobilier

Un taux immobilier moyen passant de 1,05% à 2, 25%

L’explosion de l’inflation est la principale raison pour laquelle il y a eu un changement aussi brutal sur le marché de l’immobilier. L’inflation résulte principalement de la guerre en Ukraine et de la reprise des activités économiques après une longue période de pandémie due à la Covid-19.

Afin de limiter cette inflation, les établissements financiers centraux ont décidé d’apporter leur soutien au secteur de l’immobilier en remontant graduellement leurs taux directeurs au fur et à mesure que l’année progresse.

En conséquence, les coûts de refinancement des banques ont explosé, entraînant ainsi une augmentation incroyable du taux de crédit immobilier (le taux immobilier moyen est passé de 1,05% en janvier à 2,25% en décembre 2022).

Cela a eu des répercussions sévères sur le pouvoir d’achat des investisseurs qui sont désormais obligés de revoir leur budget à la baisse. Les ventes ont alors diminué dans toutes les régions françaises. En conséquence, les appartements ont baissé de prix. Ce fut une catastrophe pour le secteur de l’immobilier.

Les évolutions attendues sur le marché immobilier en 2023

plusieurs changements sont en vue sur le plan des règlements, des aides, des conditions d’accès au crédit et autres pour redynamiser le secteur. En somme, voici les nouveautés qui vont influencer à coup sûr l’évolution de l’immobilier en 2023.

Des conditions plus dures pour les appartements ayant un mauvais diagnostic de performance énergétique

Un logement en mauvais état ne profitera pas à ses habitants. L’aspect énergétique est un point capital à ne pas négliger. Pour obliger les bailleurs à effectuer la rénovation énergétique dans les logements, le législateur envisage de mettre sur pied des mesures et des dispositifs plus contraignants.

En 2023 et dans les années à venir, le résultat du diagnostic de performance énergétique (DPE) sera un élément très important. D’ailleurs, il est impératif de faire ce diagnostic avant toute transaction immobilière. Dès cette année :

  • Tout propriétaire de biens immobiliers doit faire réaliser un audit énergétique avant la vente d’un bien en classe F ou G, et ceci à compter du 1er avril 2023 ;
  • Il est formellement proscrit de mettre en location un appartement ayant un mauvais résultat au DPE à partir du 1er avril 2023 (ceci concerne notamment les résidences en classe G avec un dépassement de consommation plafonné à 450 kWh/an.

La loi Lemoine : une réforme permettant de changer aisément d’assurance emprunteur

Il était déjà possible de choisir en toute liberté son assurance de crédit immobilier en 2023 au moment de la souscription du prêt. Cependant avec l’avènement de la loi Lemoine instaurée depuis 2022, une personne qui sollicite un prêt immobilier peut décider de changer à tout moment l’assurance prêteur.

Toujours avec cette loi, le questionnaire santé a été supprimé dans le cadre de certains crédits ou la réduction à moitié du droit pour les emprunteurs qui souffrent d’un cancer.

Immobilier 2023 : l’indice des loyers sera plafonné à 3,5% cette année

L’inflation qu’a causée la reprise des activités après la pandémie et la guerre en Ukraine doit être stoppée afin que le marché de l’immobilier en 2023 retrouve une bonne stabilité.

Le gouvernement a pris des mesures dans ce sens. C’est ainsi qu’un plafond a été fixé pour l’indice de référence des loyers (IRL). Ce plafond est à 3,5%. Au cours de l’année 2023, les loyers ne pourront vraisemblablement pas reporter l’inflation actuelle en intégralité.

Le taux d’usure et les contraintes HCSF sont toujours d’actualité en 2023

L’accès au crédit immobilier a été compliqué en 2022. C’est d’ailleurs ce qui a conduit à une forte baisse des ventes et un bouleversement des prix. En 2023, la même difficulté d’accès au crédit s’annonce puisque le taux d’usure et les contraintes HCSF restent de mise.

Pour l’heure, aucune modification n’a été observée au niveau des règles de prêt. Ainsi, tous les emprunteurs devront justifier d’un apport personnel (près de 20% du coût du projet) et respecter un taux d’endettement fixé à 35% de leurs revenus pour espérer bénéficier d’un crédit immobilier en 2023.

De même, il n’est pas possible d’emprunter sur une période excédant 25 ans. Si ces conditions ne sont pas respectées, les investisseurs continueront par se voir refuser les crédits immobiliers pour financer leurs projets.

Hausse de 7% de la taxe foncière, mais fin de la taxe d’habitation en 2023

Pour cette année 2023, la taxe d’habitation est supprimée pour toutes les résidences principales. Seuls les propriétaires de résidences secondaires ou d’appartements vacants devront continuer à payer cette taxe au cours de cette année.

Une possibilité de surtaxe existe même dans les zones géographiques où le  nombre de résidences secondaires est plus élevé que les parcs de logements.

Par contre, les propriétaires de biens immobiliers seront contraints de payer une taxe foncière plus élevée, car la révision des valeurs locatives servant de base de calcul du montant de la taxe est fixée tous les ans par rapport au niveau d’inflation.

Ladite taxe connaîtra une augmentation nette de 7% approximativement au cours de l’année 2023.

changement immobilier en 2023

La diminution des privilèges accordés par la loi Pinel aux investisseurs

La loi Pinel qui offrait des conditions de défiscalisation très alléchantes aux investisseurs n’aura plus le même goût en 2023. En effet, de nouveaux dispositifs de défiscalisation seront mis en place cette année afin d’inciter les investisseurs à acheter des biens immobiliers avec des conditions spéciales.

À partir du mois de janvier 2023, le taux de réduction d’impôt accordé par la loi Pinel sera abaissé. Ainsi, la loi Pinel de 2023 sera moins intéressante que celle de l’année précédente. Et cela ne risque pas de s’améliorer même en 2024, puisqu’à cette période, seul un nombre restreint de biens immobiliers neufs pourront prétendre à ce dispositif.

Le crédit à taux zéro se poursuit pour l’immobilier en 2023

Même si les avantages liés au dispositif Pinel seront revus à la baisse, le législateur poursuit son effort dans d’autres domaines tout aussi importants. Le prêt à taux zéro (PTZ) continue jusqu’en 2023 afin de permettre à tous les investisseurs souhaitant acquérir leur tout premier bien immobilier en 2023 de le faire sans grande difficulté.

Le PTZ peut être également utilisé pour les travaux de rénovation dans les anciens logements achetés.

Une évolution des prix est-elle envisageable sur le marché immobilier en 2023 ?

Tout le monde a pu constater les ravages et dégâts que la pandémie liée au coronavirus a créés. Aux sorties de la crise, de nombreuses mesures ont été prises en France pour donner un nouvel élan au marché immobilier en 2023.

Ceci a permis de redynamiser le secteur. En revanche, le marché a été confronté à une augmentation exponentielle des prix par la suite, ce qui a totalement chamboulé les tendances au cours de l’année 2022.

Il y aura prochainement une baisse drastique des ventes sur le marché de l’immobilier. Les trimestres à venir seront éprouvants pour l’ensemble des acteurs. Comparativement à l’année écoulée, 2023 vient avec une nouvelle dynamique. Les solutions que devront adopter les vendeurs pour stimuler la vente se font rares.

La première aubaine qu’ils peuvent saisir, c’est de faire un effort pour revoir leur prétention tarifaire à la baisse en se basant sur les réalités actuelles ou le contexte du marché.

Ils pourront ainsi inverser la tendance et se mettre au pas par rapport aux nouvelles exigences. Si la première solution paraît moins avantageuse, les investisseurs peuvent décider d’attendre quelques années (une ou deux) en espérant que la tendance s’inverse d’elle-même avant de vendre leurs biens immobiliers.

Or, les chances que cela se produise sont très minces parce que le secteur de l’immobilier a un cycle vraiment lent. Selon les indicateurs, il sera même plus difficile de vendre un logement d’ici quelque temps.

Les prix risquent de complètement chuter si la hausse des taux maintient sa croissance sur plusieurs mois. En analysant le cours du marché, les acquéreurs se rendront vite compte qu’en prenant leur temps pour bien négocier, ils pourront faire baisser les prix.

Une évolution des prix en fonction de chaque région

La chute des ventes de logement entraînera directement une forte concurrence sur le marché immobilier en 2023.

La concurrence sera encore plus rude dans les régions où l’immobilier est moins dynamique. Par conséquent, l’évolution des prix se fera de manière ciblée. Les prix évolueront par rapport à l’animation du marché immobilier de chaque zone. Les régions attrayantes conserveront leur valeur et les prix n’évolueront presque pas au cours de l’année 2023.

L’effondrement des prix se remarquera beaucoup plus au niveau des zones géographiques les moins prisées en termes de logement. La localisation des biens immobiliers sera encore déterminante dans la fixation des prix pendant cette année très particulière.

Pour l’instant, il est difficile d’énoncer les chiffres ou de faire une prévision des possibles évolutions de prix. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura une chute des prix de l’immobilier, même si elle sera  proportionnelle à chaque zone.

Les prévisions pour l’évolution des taux de crédit immobilier en 2023

Les taux de crédit connaîtront certainement une évolution en 2023. Déjà à partir du début de cette année, les nouveaux plafonds du taux d’usure entreront en vigueur. Ils seront appliqués sur l’ensemble du premier semestre.

Il est prévu que les taux d’usure connaissent une augmentation d’ici les mois à venir. Il est cependant encore trop tôt pour avancer des chiffres précis. Les banques disposeront quand même d’une marge pour revoir à la hausse leur grille de taux.

Dès janvier 2023, les taux du crédit immobilier ont déjà grimper. Avec l’allure du marché, il pourrait en moyenne atteindre 4% très rapidement. Plus globalement, il faudra croiser les bras et espérer que l’inflation n’atteigne pas un taux critique.

Avec un peu de chance, si ce vœu se réalise, les taux de crédit immobilier cesseront d’augmenter et pourront même diminuer. Les établissements financiers pourront alors respirer un coup et réajuster leurs offres.

Toutefois, pour être réaliste, cette amélioration pourrait prendre plus de temps que prévu. Si l’inflation persiste, les difficultés ne feront que s’empirer.

En fait, si cette dernière s’éloigne des 2% d’objectif de la Banque Centrale Européenne (BCE), les taux du prêt immobilier se corseront encore plus. On ne souhaite bien évidemment pas assister à une telle catastrophe. Néanmoins, si cela se produisait, le taux du crédit immobilier en 2023 sera clairement supérieur à celui de l’an passé.

contrat de prêt immobilier

Tout savoir sur le contrat de prêt immobilier

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contrat de prêt immobilier

Passer par la signature d’un contrat de prêt immobilier est souvent la solution pour réaliser un projet d’achat. En effet, c’est l’un des moyens pour financer par exemple l’achat de votre maison, terrain ou l’achèvement de la construction de votre immeuble.

Pour y accéder, il vous faut un accord entre vous et un organisme financier. Ce dernier s’engagera à vous faire le prêt, et vous à le rembourser au temps convenu. Vos engagements doivent être témoignés par le contrat de prêt, un document qui renfermera les modalités du crédit.

Êtes-vous à votre première demande de prêt immobilier ? Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Découvrez ici tout sur le contrat de prêt immobilier pour mieux vous préparer.

L’utilité du contrat de prêt immobilier

La souscription d’un prêt immobilier engage deux parties. Il est question de l’emprunteur et de l’organisme financier qui peut être une banque ou une structure de crédit. Le contrat de prêt immobilier est le document de référence des engagements pris par ces deux parties. Il contient toutes les modalités du prêt à savoir :

  • Les conditions et les garanties du prêt ;
  • Les responsabilités de l’emprunteur et de la banque ;
  • Le montant du crédit…

Ce document est indispensable pour la validité du prêt. C’est pour cette raison qu’il est recommandé de le lire attentivement et intégralement avant d’y apposer sa signature. Il renferme en réalité toutes les clauses du prêt.

Les informations du contrat de prêt

Le contrat de prêt engage les deux parties signataires, la banque et l’emprunteur. Il contient donc des informations relatives aux deux parties ainsi qu’aux modalités de l’emprunt. En plus de renseigner les coordonnées de l’organisme de prêt et celles de l’emprunteur, le contrat de prêt doit également faire état de la nature et de l’objet du crédit contracté.

Le montant total du crédit et l’apport personnel de l’emprunteur ainsi que le taux annuel effectif global du prêt doivent figurer dans le contrat de prêt immobilier. Ce dernier doit aussi renseigner les garanties de l’emprunteur ainsi que les modalités d’assurance et la date de disponibilité des fonds.

Selon les caractéristiques du prêt, le contrat de prêt immobilier peut renfermer d’autres informations capitales comme l’échéancier de remboursement, les diverses commissions, les frais de remboursement anticipé le cas échéant.

Aussi, les pénalités prévues en cas de non-respect des engagements peuvent être également consignées. Les organismes de prêt ont l’obligation d’annexer les conséquences de la prise d’un emprunt, notamment les risques de surendettement aux informations fournies. Ils doivent aussi évaluer la solvabilité de l’emprunteur avant d’octroyer un prêt.

contrat de crédit

Les modalités d’un contrat de prêt immobilier

De nombreuses modalités sont fixées par les banques pour l’octroi d’un emprunt. La signature du contrat atteste donc l’acceptabilité des diverses modalités fixées par l’emprunteur. Il s’agit des modalités :

  • Du déblocage des fonds ;
  • De l’assurance du crédit immobilier ;
  • Des délais du contrat de prêt.

Le déblocage des fonds

Pour le financement de votre achat, la banque peut décider de verser le crédit en un coup après la signature de l’achat du bien par exemple. Aussi, elle peut préférer débloquer les fonds par étapes à la suite de l’achat du bien. Cette option s’avère la meilleure en cas d’acquisition d’une VEFA.

L’assurance du crédit

La souscription d’une assurance de crédit est nécessaire pour contracter un prêt immobilier. L’organisme de prêt doit être d’accord sur les modalités de couverture liées au crédit puisque c’est en réalité sa seule garantie d’être remboursé en cas de crise financière ou sanitaire de l’emprunteur.

Ce dernier peut souscrire l’assurance de prêt proposée par la banque ou préférer un assureur indépendant.

Les délais du contrat de prêt

Après la signature du contrat de prêt immobilier, vous avez un délai de 4 mois pour le démarrage de votre projet. En cas de non-respect de ce délai, la banque est en mesure d’annuler le versement du montant à octroyer.

Vous devez donc faire de votre mieux pour effectuer l’achat ou la construction de votre bien dans l’intervalle des 4 mois après la signature du contrat de prêt pour éviter ce désagrément.

S’il arrivait que votre prêt soit annulé, vous entreriez néanmoins en possession de votre argent dépensé en frais de dossier et en commission annexe.

contrat de prêt immobilier

Comment trouver le meilleur contrat de prêt immobilier ?

Il n’existe pas une recette magique pour tomber sur le meilleur contrat de prêt immobilier. Le meilleur contrat de prêt est d’ailleurs celui dont les conditions et les garanties vous sont convenables.

Dans ce sens, vous pouvez essayer de comparer plusieurs offres. Un comparateur de crédit vous sera d’une grande aide pour y arriver. Il en existe plusieurs en ligne à utiliser gratuitement pour trouver une offre adaptée à son profil.

Par ailleurs, soyez vigilant sur certains détails avant la signature du contrat de prêt une fois que vous avez trouvé l’offre qui vous convient. Prenez d’abord la peine de lire et de comprendre en entier le contrat.

Ne perdez pas de vue les taux variables proposés et les pénalités de remboursement anticipé prévues. Soyez vigilant sur les clauses liées à la couverture du crédit et de la modulation des échéances.

Scrutez aussi de près les éventuelles clauses de transfert du prêt, et de différé de remboursement.

En cas de découverte d’erreur dans le contrat de prêt immobilier que vous soumet la banque, vous avez une durée de 5 ans à compter du moment de la découverte pour faire une réclamation. Vous pouvez par exemple réclamer la réactualisation du taux d’intérêt légal s’il s’agit d’une erreur de calcul du TAEG.

Comment monter un bon dossier de demande de crédit ?

Monter son dossier de prêt immobilier n’a rien de compliqué. Il suffit de réunir toutes les pièces justificatives importantes. La plupart des banques et organismes de crédit exigent les mêmes pièces de leur emprunteur.

Parmi les pièces nécessaires pour le dossier de prêt se trouvent vos documents personnels comme votre carte d’identité, votre contrat de travail si vous êtes un salarié, le justificatif de votre domicile et votre livret de mariage ou de famille.

En dehors de vos documents personnels, vous devez aussi fournir les pièces relatives à vos ressources et charges, vos 3 derniers bulletins de salaire, vos relevés bancaires des 3 derniers mois et vos 2 derniers avis d’imposition.

Il sera aussi nécessaire de mettre dans le dossier de prêt les documents liés à la demande de crédit comme le contrat de construction de maison individuelle ou de réservation d’une acquisition VEFA. Ajoutez aussi les documents relatifs à une demande de prêt à taux zéro si vous êtes primo-accédant.

Cash flow définition

Définition du cash flow pour un entrepreneur et calcul

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Cash flow définition

La bonne gestion d’une entreprise ou société dépend en grande majorité de la manière dont sa comptabilité est gérée. En effet, la survie d’une firme aussi petite soit-elle repose sur les chiffres qu’elle produit et la façon dont les ressources financières disponibles sont exploitées.

Or, la gestion de la comptabilité d’une société requiert de solides connaissances en matière d’indicateurs financiers dont le cash-flow. Les analyses centrées sur le cash-flow sont très capitales surtout lorsque vous désirez solliciter un financement auprès d’une banque ou d’un établissement financier.

Très utile pour les investisseurs, le cash-flow est un indicateur incontournable que les financiers, notamment les comptables et les banquiers, doivent impérativement maîtriser. Vous découvrirez dans la suite de cet article ce qu’est le cash-flow et les différentes procédures pour le calculer.

Le cash-flow : qu’est-ce que c’est ?

Avant d’aborder les diverses méthodes qui permettent de calculer le cash-flow, il est important de commencer par une définition de ce terme financier très populaire. Encore connu sous la désignation de « flux de trésorerie » (en français) dans le bilan comptable, le cash-flow fait référence à l’accroissement ou la diminution des ressources financières que possède une entreprise ou un investisseur.

En d’autres termes, le cash-flow représente la somme des liquidités que consomme ou génère une société sur une année. C’est donc un indicateur financier qui permet de mesurer sur le long terme la variation financière ainsi que les performances d’une entreprise. Le calcul de cet indicateur consiste donc à mesurer les flux totaux de liquidité de la société. Le cash-flow est composé de deux grandes classes de flux financiers à savoir :

  • Le flux sortant (cash-out) : C’est la somme des montants sortis pour soutenir l’activité de l’entreprise. Il s’agit des montants décaissés pour les provisions, l’achat des matières premières, le paiement des dettes, etc.
  • Le flux entrant (cash-in) : Il correspond à l’ensemble de l’argent généré par les activités de l’entreprise et qui est rentré dans sa caisse. Il s’agit généralement de l’argent issu des achats effectués par les clients de l’entreprise.

Que vous soyez une entreprise ou un investisseur lambda, vous ne pouvez en aucun cas vous passer du calcul du cash-flow si vous souhaitez avoir un résultat positif dans vos activités.

Pourquoi est-il primordial de calculer le cash-flow ?

Le calcul du cash-flow est primordial pour les investisseurs et les entreprises. Le monde des investissements comporte en effet de nombreux risques qui doivent être anticipés. C’est à cela que sert le calcul du cash-flow. En effet, le calcul de cet indicateur permet à l’investisseur de mesurer les performances de son investissement. Au sein d’une entreprise, le cash-flow aide les décideurs à anticiper les risques ou problèmes inhérents aux opérations de placement. Lorsque les flux financiers sont bien gérés, les risques liés aux grandes pertes financières sont rapidement minimisés.

De plus, lorsque le cash-flow est bien géré, l’entreprise ou l’investisseur peut réaliser d’importantes économies. Grâce à la bonne gestion du cash-flow, les charges inutiles sont facilement détectables. Quand le cash-flow est calculé, le tableau de trésorerie permet de bien analyser les déficits, ce qui permet d’emmagasiner plus d’intérêts sur le long terme. Ainsi, l’entreprise ou l’investisseur pourra aisément économiser des fonds et mieux s’outiller pour affronter les éventuelles difficultés liées à ses placements.

En outre, le calcul du cash-flow est vital pour une personne qui veut demander un crédit auprès d’une banque. Étant donné que le cash-flow affiche la capacité d’une entreprise à s’autofinancer, les banques sont beaucoup plus attentives sur cet aspect. Pour avoir une chance de bénéficier du prêt, l’investisseur n’a pas d’autre choix que de disposer d’un cash-flow positif. Les établissements financiers accordent beaucoup plus de crédit aux entreprises qui ont un cash-flow positif, car ils sont plus fiables. Or, sans un calcul préalable du cash-flow, l’investisseur aura du mal à convaincre la banque de lui accorder le prêt qu’il sollicite.

Méthode de calcul du cash-flow

Au niveau de la trésorerie ou de la comptabilité, il y a une différence dans la manière dont la valeur des entrées et sorties d’argents issus du fonctionnement de l’entreprise est analysée. En règle générale, l’objectif ultime de calcul du cash-flow consiste à évaluer pratiquement la capacité d’autofinancement de l’entreprise. Les financiers privilégient cet indicateur d’évaluation parce qu’il leur permet de connaître la solvabilité et la pérennité d’une société. Les diverses notions du cash-flow ne se calculent pas de la même façon. Le calcul de cet indicateur se fait tous les mois et nécessite la prise en compte de plusieurs éléments financiers importants. Chaque type de cash-flow a sa formule et ses spécificités.

Operating Cash-flow

C’est le premier type de calcul. Il a rapport avec les flux de trésorerie d’exploitation. Il concerne en réalité les différentes variations que peuvent avoir les recettes d’une entreprise. À titre illustratif, si vous êtes un promoteur immobilier, vos recettes sont les loyers que vous percevez. C’est d’ailleurs l’indicateur qui intéresse le plus les banques, car c’est ce dernier qui prouve votre capacité financière d’exploitation sur une certaine période. Voici la formule qui permet de faire le calcul de l’operating cash-flow :

Operating cash-flow = Capacité d’autofinancement (CAF) +/- variation du Besoin de fonds de roulement (BFR)

  • Capacité d’autofinancement (CAF) : c’est le montant des bénéfices nets de l’entreprise ou de l’investisseur. C’est ce dernier qui permet de connaître le flux potentiel de trésorerie de la société. Pour calculer la CAF, il faut faire : résultat net (vos bénéfices réels) + la dotation aux amortissements + la dotation aux provisions.
  • Le besoin de fonds de roulement (BFR) : c’est la définition des ressources financières disponible au sein de l’entreprise pour couvrir les dépenses. Quand le besoin de fonds de roulement montre un résultat positif, l’entreprise a besoin d’un financement de la part d’une banque. Ainsi, si vous avez investi au sein de l’immobilier, cela signifie que vous devez faire prêt bancaire. Dans le cas contraire (quand le résultat du BFR est négatif), cela voudra dire que l’entreprise génère des ressources financières conséquentes par rapport à l’investissement effectué. La formule du BFR = actif circulant – passif circulant.

Le flux de trésorerie d’investissement FTI ou cash-flow d’investissement

Le cash-flow d’investissement concerne les recettes et dépenses liées aux cessions d’immobilisations et acquisitions. Voici la formule qui permet de le calculer :

Cash-flow d’investissement = acquisitions d’immobilisations incorporelles et corporelles- acquisitions d’entités + cession d’immobilisations incorporelles et corporelles + cessions d’entités.

Le Free cash-flow ou trésorerie disponible

Dans le domaine de l’immobilier, le calcul de ce cash-flow est très important lorsque vous décidez de faire un investissement. Il concerne l’ensemble de la liquidité qu’il vous reste après les cessions d’actifs. En terme plus clair, c’est l’argent qu’il vous restera lorsque vous aurez fini de faire tous les investissements financiers. C’est en un mot le solde qu’il reste. Voici la formule pour le calculer :

Free cash-flow = operating cash-flow + cash-flow d’investissement.

Le flux de trésorerie ou le financing cash-flow

En matière de comptabilité, c’est l’indicateur qui représente les charges et produits liés aux emprunts financiers ainsi que les fonds propres. Son calcul exige la prise en compte de plusieurs variables, dont les emprunts effectués, les dividendes à verser, les remboursements et l’accroissement du capital de l’entreprise. La formule qui permet de calculer ce cash-flow est la suivante :

Flux de trésorerie = Augmentation de capital + emprunts – remboursement des emprunts +/- variation des prêts réalisés par les actionnaires – dividendes versés.

Le cash-flow positif, la clé pour réussir son investissement

À l’issu du calcul du cash-flow, il y a trois résultats possibles qui peuvent s’afficher. En effet, le résultat du cash-flow peut être soit positif, négatif ou nul. Toutefois, le résultat que vous devez à tout prix rechercher pendant le calcul du cash-flow c’est le résultat positif. Lorsque le cash-flow est positif, cela donne plus de crédibilité à l’investisseur ou à l’entreprise au moment de la demande d’un prêt. Le cash-flow positif notifie à votre banque que votre capacité d’endettement n’excède pas un taux de 33%. Vous devez savoir que c’est le taux d’endettement optimal autour duquel les établissements financiers accordent facilement des prêts aux investisseurs ou entreprises.

En comptabilité, lorsque le résultat du calcul du cash-flow est positif, cela signifie que l’investissement sera rentable. Une entreprise ayant un cash-flow positif pourra donc payer ses dettes mensuelles avec intérêt sans grande difficulté.  En fonction des divers secteurs d’investissement, il est souvent difficile d’obtenir un cash-flow positif. Tout dépend de l’activité sur laquelle l’investisseur choisit de miser. Dans le secteur de l’immobilier par exemple, pour obtenir un cash-flow positif, vous devez impérativement bien choisir le bien immobilier sur lequel vous investissez.

Les appartements qui ont une bonne rentabilité et qui rapportent assez d’argent sont conseillés pour avoir un cash-flow positif. Quand le cash-flow est nul, cela veut dire que l’investisseur a une possibilité de s’autofinancer sur le projet. Autrement dit, cela signifie que son investissement ne lui coûtera rien. Grâce aux loyers que perçoit le propriétaire du bien immobilier, l’investissement se remboursera tout seul. Les bénéfices sont donc générés à partir de l’argent des autres.

Autres ratios de cash-flow importants

Grâce au calcul du cash-flow, il est possible de déterminer plusieurs autres indicateurs. Ces derniers sont, au même titre que le cash-flow, très importants pour la survie et la croissance de l’entreprise. Voici les ratios que vous serez amené à déterminer au moment du calcul du cash-flow et qui sont utiles :

  • Le ratio cash-flow et capitaux propres : il indique le taux de rentabilité nette ;
  • Le ratio cash-flow et dette : il évalue la solvabilité de l’entreprise ;
  • Le ratio cash-flow et chiffre d’affaires : il indique la rentabilité de l’entreprise ;
  • Le ratio cash-flow et valeur de l’entreprise à la bourse : il aide pendant l’analyse de la rentabilité de l’investissement.
carte transaction

Comment obtenir la carte de transaction immobilière T ?

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carte transaction

L’immobilier représente un domaine porteur vers lequel les entrepreneurs affluent afin de réaliser de bonnes affaires. Toutefois, il n’en demeure pas moins que, comme chaque profession sérieuse, les métiers de l’immobilier exigent le respect de normes et conditions très précises.

Au rang de ces conditions se trouve notamment la nécessité de disposer d’une carte de transaction immobilière avant de réaliser la vente, l’achat, la location et le bail des immeubles.

En effet, si le rôle des investisseurs consiste à acheter des biens immobiliers et que les locataires quant à eux se contentent de s’y loger, le rôle de l’agent immobilier pour sa part va beaucoup plus loin. Il permet de trouver le bien parfait et d’en assurer tous les contours de la cession ou de la location.

Si vous êtes curieux de savoir l’importance de la carte de transaction immobilière, comment elle s’obtient et la procédure à suivre pour l’acquérir, vous vous trouvez exactement à la bonne adresse.

Qu’est-ce que la carte de transaction immobilière ?

En France, le secteur immobilier est strictement régi par des lois et préceptes qui permettent aussi bien aux professionnels qu’aux clients de faire de bonnes affaires en toute transparence. Tout professionnel doit ainsi avoir une carte de transaction immobilière avant d’exercer dans le domaine.

La carte de transaction immobilière est une pièce délivrée à un professionnel de l’immobilier par la Chambre de Commerce et de l’industrie (CCI), octroyant à celui-ci le droit d’effectuer des transactions immobilières et de créer un réseau de mandataires.

Ainsi, nul ne peut se prévaloir professionnel de l’immobilier sur le territoire français sans détenir au préalable la carte de transaction immobilière. Généralement, on y inscrit entre autres :

  • Le nom du titulaire de la carte ;
  • La profession du titulaire de la carte ;
  • Le numéro matricule ;
  • Le numéro unique d’identification ;
  • La date de validité ;
  • Le lieu de délivrance…

Les informations inscrites sur la carte de transaction immobilière doivent se trouver sur tous les documents officiels de l’agence immobilière ou de l’agent immobilier.

Par ailleurs, la carte de transaction immobilière, aussi appelée carte transactionnelle ou carte T, est indispensable pour tout professionnel voulant faire de la gestion immobilière son métier.

Il en est de même pour les marchands de listes, les responsables de syndicats de copropriétés et les agents immobiliers experts dans les transactions sur immeubles et fonds de commerce.

Quel niveau d’étude faut-il avoir pour obtenir la carte de transaction immobilière ?

Contrairement à ce qu’on pourrait s’imaginer, devenir un agent dans l’immobilier nécessite de l’expérience dans le domaine et un parcours d’étude gratifiant.

En effet, l’acquisition de la carte T est soumise à l’obtention d’un BTS en professions immobilières. Toutefois, les personnes nanties d’une licence en sciences juridiques, en économie ou dans le domaine commercial peuvent également l’acquérir assez facilement.

En dehors de ces options, d’autres niveaux d’études tels que le Baccalauréat permettent d’effectuer la demande de la carte de transaction immobilière. Seulement, il faudra dans ce cas précis justifier d’au moins 3 années d’expérience dans le secteur de l’immobilier.

De même, il faudrait s’assurer que le responsable de l’agence immobilière au sein de laquelle vous avez acquis vos compétences ait une carte transactionnelle d’agent immobilier.

En revanche, si vous n’avez ni les diplômes universitaires requis ni le baccalauréat, vous devez avoir exercé le métier pendant 10 ans auprès d’un titulaire disposant de la carte T. Dans la mesure où vous êtes un cadre, cette obligation ne sera que de 4 ans.

Par conséquent, lorsque vous répondez sans équivoque à l’une des conditions ci-dessus, vous êtes d’office éligible et pouvez enfin effectuer la demande de la carte T en toute facilité.

carte t immobilier

Documents à rassembler pour la demande de carte T immobilier

Quelle que soit la région dans laquelle vous résidez, la toute première demande de votre carte de transaction s’effectue à la Chambre de Commerce et de l’Industrie. Le dossier à fournir doit être composé de :

  • Un imprimé CERFA n° 15312*01 de la demande de carte transactionnelle ;
  • Une attestation de demande d’immatriculation ou un extrait Kbis datant d’au moins 1 mois ;
  • Un document récent et original de l’attestation de responsabilité civile professionnelle
  • Une attestation originale de garantie financière avec la mention des diverses missions en cas de possession de fonds, effets ou valeurs ;
  • Une copie des diplômes ou des documents justifiant l’expérience professionnelle du demandeur dans le secteur immobilier ;
  • Une photocopie de la pièce d’identité valide du demandeur et celles de ses associés détenant au minimum 25 % des parts sociales ;
  • Les statuts de la société du demandeur (s’il en possède une),
  • Un bulletin n° 2 ayant un casier judiciaire vierge ;
  • Une immatriculation au registre des commerces et sociétés par Infogreffe ;
  • L’attestation de l’établissement de crédit qui ouvre le compte séquestre suivi de la mention des coordonnées et numéro de compte de l’établissement ;
  • Une liste des succursales ou agences (s’il y en a) dépendante de l’entreprise créée.

Comment se fait le renouvellement de la carte de transaction immobilière ?

La durée de validité de la carte T est de 3 ans. Pendant ces trois années, le titulaire est libre de faire usage de sa carte T pour réaliser toutes ces opérations professionnelles.

Cependant, passée cette durée, si le renouvellement n’est pas fait, le professionnel sera tenu de reprendre la demande de la carte avec tous les pièces et justificatifs prévus pour l’occasion.

En effet, le processus normalement prévu pour le renouvellement de la carte T consiste à déclarer la carte T deux mois avant son expiration par lettre recommandée à la CCI avec accusée de réception.

La formation obligatoire de l’agent immobilier loi ALUR 

Promulguée depuis le 24 mars 2014, la loi ALUR impose une formation obligatoire aux professionnels de l’immobilier détenant la carte T.

L’immobilier étant un marché en mouvement constant, cette loi s’inscrit dans la logique de formation continue et de mise à jour des connaissances des professionnels dans leurs secteurs d’activités. Ainsi, la durée totale de la formation est de 42 heures et s’échelonne sur 3 années consécutives.

Dans la même optique, le décret n° 2016-173 du 18 février 2016 permet de déterminer avec précision la durée et la nature des activités pouvant être validées suite à la formation obligatoire de l’agent immobilier.

Pour ce qui est de la nature de la formation, l’agent immobilier a la possibilité de choisir entre environnement juridique, législatif, commercial, économique, construction, habitation, rénovation énergétique ou urbanisme.

Quant à la déontologie, représente un module obligatoire que doit suivre l’agent immobilier pour valider sa formation obligatoire. En effet, les formations à suivre se sectionnent en 3 catégories dont :

  • Formations sur le développement des connaissances, des compétences et le perfectionnement ;
  • Un maximum de 3 heures de formation par an sur des actions d’enseignement ;
  • 2 heures maximum de colloques et conférences par an, organisées dans les conditions d’une action de formation …

Par ailleurs, il convient de noter que, pour réaliser ces heures de formation obligatoires, l’agent immobilier doit se diriger vers des organismes enregistrés et qui sont déclarés auprès des services compétents. Pour ce faire, il est possible de trouver en ligne, les écoles enregistrées se trouvant à proximité de votre lieu d’habitation afin de vous faciliter la tâche.

carte professionnelle

Qu’est-ce que la carte professionnelle européenne ?

Nombreuses sont les personnes qui se demandent si la carte T est valable pour exercer en tant qu’agent immobilier dans le reste de l’Europe.

Comme on pourrait s’en douter, la réponse à cette question est négative, car l’utilisation de la carte T se limite aux frontières françaises. Pour exercer sa profession en dehors des frontières de la France, l’agent immobilier doit se faire établir la carte professionnelle européenne autrement désignée par l’appellation CPE ou EPC.

Contrairement à la carte T, la carte professionnelle européenne est électronique.

Elle est reconnue dans tous les pays membres de l’Union européenne et octroi à son titulaire, le droit de jouir d’une reconnaissance des aptitudes techniques ou professionnelles rapidement.

La validité de la carte professionnelle européenne dépendant fortement du projet d’installation de son titulaire dans un autre pays de l’UE. Par conséquent, lorsque le projet d’installation est temporaire, la CPE n’est valide que pour 18 mois, soit un an et demi. A contrario, lorsque le projet d’installation est permanent ou couvre une période indéterminée, la carte reste valable à vie.

Ce qu’il faut impérativement nuancer par contre, c’est le fait que la nécessité de disposer d’une CPE en terre étrangère porte à confusion chez les professionnels des pays étrangers voulant exercer en France.

Dans ce cas précis, pour mener à bien sa mission, cet étranger, qu’il soit ressortissant de l’Union européenne ou pas doit suivre la même procédure de demande de la carte T que ses confrères locaux.

Quel est le coût de la carte de transaction immobilière ?

Pour effectuer sa toute première demande de carte de transaction immobilière à la CCI, le demandeur doit prévoir une somme de 250 euros. Ce montant augmente ensuite proportionnellement au nombre d’employés exerçant dans l’agence.

Ainsi, dans une agence où les mandataires sont nombreux, le responsable devra ajouter à la somme initiale de 250 euros, une somme de 50 euros supplémentaires pour chaque négociateur ou employé.

Lorsque la carte T arrive à expiration, l’agent immobilier doit prévoir 120 euros pour son renouvellement.

Quelle est la différence entre la carte T et les cartes G et S ?

Si comme la plupart des amateurs ou des profanes du secteur immobilier, vous vous demandez la différence qu’il existe entre les cartes T, S et G, votre inquiétude est bien fondée. En effet, les trois cartes sont destinées à l’usage des professionnels de l’immobilier.

En tant que telles, elles sont toutes délivrées par la CCI mais ont chacune un usage spécifique. De ce fait, tandis que la carte T sert à effectuer des transactions immobilières telles que :

  • L’achat de biens immobiliers ;
  • La vente de biens immobiliers ;
  • La location ou la sous-location de biens immobiliers…

La carte G par contre permet de faire la gestion immobilière. Ainsi le fait de disposer de la carte G est largement suffisant pour les personnes voulant faire exclusivement de la gestion locative leur métier. Quant à la carte S disponible depuis 2015, elle représente la carte des syndicats de copropriétés.

Comment identifier une personne qui possède la carte T immobilier ?

Au cours de leurs interactions, certains clients ou partenaires peuvent ressentir la nécessité de savoir si l’agent immobilier auquel ils recourent dispose d’une carte T ou pas.

En général, cela permet de justifier la fiabilité et le professionnalisme de l’agent immobilier. Par conséquent, pour en avoir le cœur net, l’intéressé peut se rendre à la chambre du commerce et de l’industrie du lieu de résidence de l’agent immobilier dans le but de consulter le fichier automatisé recensant toutes les cartes professionnelles délivrées depuis 2015.

En effet, la création et la tenue de ce fichier ont été instaurées par le décret n° 2015-703 du 19 juin 2015 et facilitent la traçabilité des enregistrements.

Négociation immobilière

Comment gérer votre négociation immobilière ?

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Négociation immobilière

Il n’existe pas de métier dans l’immobilier sans négociation immobilière. En effet, lors de la vente d’un bien immobilier, il arrive souvent que les offres d’achat se révèlent inférieures au prix de vente initial.

Votre rôle en tant que professionnel sera d’argumenter afin de défendre le prix donné par vos clients afin de négocier une maison.

Cependant, gérer une négociation immobilière n’est pas évident. Pour certains agents immobiliers, c’est d’ailleurs un véritable art qui demande de l’expérience et des compétences précises.

Votre capacité de persuasion, mais aussi d’écoute va entrer en compte dans votre négociation immobilière.

Aujourd’hui, vos clients comptent sur vous pour négocier une maison et vous ne voulez pas les décevoir ? Voici tous nos conseils afin de gérer ce moment déterminant d’une vente immobilière.

La négociation immobilière commence dès l’estimation

La clé d’une bonne négociation immobilière, c’est sans doute avant tout de présenter une offre cohérente sur le marché. En effet, lorsque vous estimez une maison ou un bien immobilier, il est primordial de fixer un prix juste qui correspond aux tendances pour ce type de bien.

Posez-vous toujours des questions précises sur ce qui pourrait faire varier le prix final à la baisse ou à la hausse. Quels défauts les futurs acheteurs sont-ils susceptibles de trouver ? Quels sont les atouts de ce bien ? N’hésitez pas également à comparer les prix dans ce secteur, en visitant des biens qui se vendent aux alentours.

Une bonne étude préalable permettra de ne pas proposer un bien trop cher et donc de pouvoir le défendre face aux acheteurs.

Négocier une maison se prépare

Si au contraire, vous devez tenter une négociation immobilière de la part des acheteurs, vous devrez là aussi bien préparer cet exercice. En effet, vous devrez avoir une idée claire des prix du marché et des biens qui se vendent à proximité afin de pouvoir attester que le prix doit être revu à la baisse.

Un bien similaire se vend 5 000 € moins cher dans le quartier ? Vous devez être au courant et exposer cet argument aux vendeurs !

Sans cette étude, vous pourriez soumettre une offre bien en dessous du prix du marché et vous risquez de heurter le vendeur.

Connaître la marge de négociation immobilière moyenne

Chaque année, des études analysent la différence entre le prix de vente initial d’un bien et le prix de vente réel, après négociation immobilière. On remarque qu’en France, la marge de négociation de maison est d’environ 4 % du prix de vente initial.

Elle est généralement plus importante pour une maison (environ 5 %), que pour un appartement (3%). De même, elle est plus basse en Ile de France que dans d’autres régions de France. Par exemple, dans la région Pays de la Loire, elle peut grimper à 7 %. Il est donc important de connaître cette marge de négociation dans la région où vous exercez.

Négocier une maison

Négocier une maison se prépare

Vous pariez sur un coup de cœur des acheteurs lors de la visite ? C’est possible ! Néanmoins, un achat immobilier est toujours une décision importante en raison des sommes qui entrent en jeu.

Vos acheteurs viendront forcément pour une contre-visite et prendront le temps de réfléchir à leur choix. Pour cette raison, ils analyseront volontiers tous les petits détails qu’ils n’ont pas vus la première fois.

Si vous voulez éviter une négociation immobilière, n’hésitez pas à conseiller à votre client d’effectuer de petits travaux avant les visites : recoller une prise, mettre un coup de peinture…  Ceci lui permettra de présenter son bien immobilier sous un meilleur jour. Vous le verrez, ces petites actions feront au final une grande différence pour la vente.

Par contre, il n’est pas conseillé de faire de gros travaux comme refaire une cuisine ou construire une piscine. Ces investissements ne sont pas rentables si la vente a lieu rapidement après.

Pour gérer une négociation immobilière, il faut oser !

Il se peut que l’art de la négociation soit à l’opposé de votre caractère. Cet exercice peut vous impressionner. Négocier une maison est aussi un pari risqué : il est possible de rater une vente si l’on s’y prend mal.

Néanmoins, si vous ne dépassez pas cette peur de l’échec, vous ne tenterez jamais de négociations et vous raterez encore plus d’occasions de réaliser des ventes. Il suffit donc parfois simplement d’oser… la négociation de maison, ça s’apprend et vous vous améliorerez au fil du temps !

Nuancer votre offre selon le contexte

Dans toute négociation immobilière, il y a un prix du marché certes, mais aussi un contexte qui fera que votre offre sera plus ou moins facilement acceptée.

Si vous présentez une offre d’achat inférieure au prix de vente, vous devrez avoir analysé si elle a des chances d’être acceptée par les vendeurs. Ainsi, lors de la visite, vous devrez vous montrer curieux sur leur situation : Combien ont-ils eu de visites récemment ? Quel projet ont-ils après la vente ?  Quel est le degré d’urgence de la situation ?

La négociation immobilière sera totalement différente dans certains cas. Par exemple, elle sera plus simple dans les situations suivantes :  

  • succession
  • mutation professionnelle
  • divorce, séparation
  • changements dans la famille : femme enceinte, mariage…
  • problèmes financiers
  • placement en maison de retraite, problèmes de santé qui empêchent l’accès au logement (escaliers, baignoire).
  • besoin de déménager après le décès d’un proche
  • annonce en ligne depuis plus de 3 mois

Bien sûr, certaines situations sont délicates et vous ne pourrez pas toujours poser ce genre de questions. Mais il suffit parfois d’être observateur ou de profiter d’une conversation banale pour apprendre une information capitale. Celle-ci pourrait jouer en faveur de votre négociation.

Ne jamais négocier une maison à distance

Non, il n’est pas possible de discuter du prix d’un bien lors d’un coup de fil… La négociation immobilière doit toujours se faire lors d’un entretien en face à face. En effet, ceci vous permettra de discuter de vive voix et d’être plus attentif à la situation. Vos arguments auront ainsi un meilleur impact.

Une bonne négociation immobilière

La négociation immobilière en action : quelques techniques qui marchent côté vendeur

La négociation immobilière commence par une limite haute

Vous avez été mandatés pour vendre une maison rapidement ? Vous le savez, la plupart des acheteurs vont essayer de revoir le prix à la baisse au moment de leur offre d’achat. Pour anticiper cette négociation immobilière, vous devrez proposer un prix de vente un peu plus élevé que le prix auquel vos clients souhaitent vendre une maison.

Bien sûr, il faut que ce prix reste raisonnable et proche du prix du marché. Sinon, cela risque de faire fuir les acheteurs et vous n’aurez aucune visite. Tout un art on a dit…

Refuser la première offre

Il est conseillé de toujours refuser la première offre d’achat. Souvent, cette première offre ne correspond pas au véritable prix que les acheteurs sont prêts à mettre.

C’est donc un moyen pour eux d’obtenir une contre-proposition avantageuse. L’acheteur sait que c’est lui qui a le pouvoir… Ainsi, en tant que professionnel de l’immobilier, il est inutile de tomber dans une cascade d’offres qui finira par désavantager vos clients.

Au contraire, au lieu d’entrer dans ce jeu et de baisser votre prix, vous pourriez présenter des arguments solides qui permettent de le défendre.

Faire une contre-proposition

Si vous ne parvenez pas, dans votre négociation immobilière, à convaincre les acheteurs que le prix est cohérent, vous pourrez réaliser une contre-proposition en baissant légèrement le prix de vente. Néanmoins, ne parlez pas de l’objectif de prix établi avec vos clients et ne faites pas d’offre directement à ce prix. Il est préférable de faire baisser le prix pas à pas afin de convenir d’un accord qui les avantagera.

Négocier une maison en jouant avec les nuances

D’autre part, bien gérer une négociation immobilière, cela signifie jouer avec les chiffres. Vous pourrez les faire tourner en votre faveur. Prenons l’exemple d’un bien mis en vente à 200 000 € et d’un objectif de prix final fixé à 190 000 €.

Si un acheteur se présente avec une offre à 190 000 €, vous ne devriez pas l’accepter. Faites plutôt une proposition afin de pouvoir avoir un peu plus que le prix fixé.

Néanmoins, ne proposez pas 195 000 € qui pourrait ne pas convenir à l’acheteur et lui donner envie de revoir encore le prix à la baisse. Préférez une offre à 197 000 €, qui montre que vous êtes moins enclin à négocier une maison et à faire baisser votre prix pour l’arranger. Ainsi, il proposera plus facilement une offre à 195 000 € de lui-même et c’est vous qui serez gagnant !

Négocier une maison: revoir les atouts du bien

Dans le cadre d’une négociation immobilière, vos potentiels acheteurs vont forcément détailler tous les points négatifs du bien afin de faire baisser le prix. De ce fait, vous devrez connaître à la perfection les atouts de votre bien pour contre-attaquer : des travaux réalisés récemment, un quartier agréable, une absence de vis-à-vis, un parking, la proximité de commodités.

Tous ces arguments pourront permettre de défendre votre prix.

Être discret sur la situation des vendeurs

Pour que la négociation immobilière se passe au mieux, vous devrez rester discret sur la situation des vendeurs. Leur projet, la fréquence des visites ou encore l’urgence de la situation devront être des renseignements à garder pour vous. En effet, tous ces arguments pourraient être retenus contre eux pour faire baisser le prix.

Maitriser ses émotions

C’est une de vos premières ventes et vous ne voulez pas la rater ? Lorsqu’on manque d’expérience, on a tendance à avoir du mal à gérer ses émotions pendant que vous négocier une maison. Pourtant, c’est un passage important si vous voulez réussir cet exercice. Il est important de garder la tête froide dans ces moments. Ceci pourra vous éviter des erreurs.

Être au clair sur le prix du marché

Pour réussir votre négociation immobilière, il est indispensable de savoir exactement ce qui se vend autour de vous et à quel prix. N’hésitez pas à présenter un dossier avec un ou deux biens similaires dans le quartier, accompagné de photos, afin de pouvoir défendre le prix du bien.

Inciter l’acheteur à se projeter

Votre potentiel acheteur a besoin de se projeter au sein du logement afin de signer l’acte de vente facilement sans passer par la case négociation. Le secret ? Vos acquéreurs doivent se sentir déjà chez eux après leur visite immobilière !

Ainsi, votre rôle sera de les aider à se projeter dans la maison mais aussi dans le quartier. N’hésitez pas à leur faire faire un tour et à leur donner des éléments clés sur les commerces, les écoles ou les structures de soins à proximité.

Calculez leur temps de trajet jusqu’à leur travail, évoquez les transports et la distance vers les principaux centres d’intérêt aux alentours. D’autre part, vous pourrez demander aux vendeurs de transmettre leur propre expérience lors de la visite, quant à l’aménagement des pièces par exemple ou à leur vie sur place.

Réaliser une bonne négociation de maison

Les meilleures techniques de négociation immobilière : côté acheteur

Vous accompagnez des acheteurs dans leur projet immobilier ? Voici les techniques importantes qui entreront en jeu lors de la négociation immobilière avec ce type de clients.

Négocier une maison commence en amont

C’est le point de départ essentiel pour bien négocier un bien immobilier. Si vous accompagnez des acheteurs à acquérir leur futur bien, vous devrez leur conseiller de faire le tour des banques avant toute visite.

Il est primordial qu’ils connaissent leur budget maximal. En effet, il ne servirait à rien de voir des appartements qui sont au-dessus de leur budget et dont la marge de négociation est faible. Ceci vous conduirait à faire des offres d’achat à des prix trop inférieurs au prix du marché et donc à rater votre négociation immobilière. Une véritable perte de temps pour tous…

Rappelez donc à vos clients que la première étape consiste à aller voir leur banque ou un courtier en crédit afin de définir leur budget.

Une fois que vos clients connaissent leur budget, vous serez au clair sur la marge de manœuvre que vous avez pour négocier une maison. Ceci vous rendra plus serein pour votre négociation immobilière.

Faire une offre inférieure au prix souhaité

Pour bien négocier le bien immobilier que vos clients convoitent, vous devrez fixer avec eux un objectif de prix qui soit cohérent. Ensuite, vous pourrez faire une offre plus basse que cet objectif. En effet, vous avez de grandes chances que le vendeur refuse cette première offre. Néanmoins, il vous fera sans doute une contre-proposition au prix souhaité.

Négocier une maison en présentant les défauts du bien immobilier

Il y a du vis-à-vis ? Une pièce a besoin d’être refaite ? Le quartier n’est pas très central ? Pour faire pencher la balance de votre côté, n’hésitez pas à argumenter une baisse de prix avec les points négatifs que vous avez repéré au sein du logement.

Il existe de nombreux critères qui vont d’emblée faire chuter le prix de vente d’un bien immobilier :

  • un logement en rez-de-chaussée ou premier étage, souvent moins lumineux, fait diminuer le prix de vente d’environ 5 %.
  • De même, un étage élevé sans ascenseur (à partir du 4e étage), pourra le faire diminuer de 5%.
  • Un logement situé à proximité d’une voie ferrée, d’une autoroute ou d’un cimetière va également faire diminuer le prix.
  • Si des travaux sont à prévoir, le prix baissera en fonction de l’ampleur du budget travaux.
  • Une classe énergétique F ou G signifie que le logement entraîne une consommation d’énergie excessive. Ce critère pourra légitimer une baisse de prix, notamment pour effectuer des travaux d’amélioration qui rendraient le bien moins énergivore.
  • Enfin, un logement avec des charges élevées pourra être négocié à la baisse. Il en est de même si des travaux importants ont été envisagés dans l’un des derniers procès-verbaux d’une assemblée générale de copropriété (ravalement de façade par exemple).

La négociation immobilière est l’art d’écouter

Vous avez appris qu’il y a eu peu de visites ou que les vendeurs doivent vendre rapidement ? Servez-vous de ces arguments au moment de la négociation immobilière. Le vendeur sera plus enclin à négocier sa maison dans certaines situations : divorce, mutation professionnelle, femme enceinte… Par contre, si le vendeur n’est pas pressé par le temps, l’exercice sera plus difficile.

Susciter la confiance pour négocier une maison

Si vous rencontrez personnellement les vendeurs, vous verrez souvent qu’ils attachent énormément d’importance à leur bien. Ce logement représente pour eux des souvenirs et il peut être difficile de le laisser.

Ainsi, afin de pouvoir réussir sa négociation immobilière, il est important que les futurs acheteurs gagnent la confiance des vendeurs. En tant que professionnel de l’immobilier, vous pourrez faire pencher la balance en leur faveur.

Pour cela, dites-leur que leur appartement est un véritable coup de cœur et qu’ils s’y sentent déjà très attachés. Ceci fera naître un sentiment de confiance et devrait leur faire gagner des points.

Négocier une maison

Garder la tête froide

Même en cas de coup de cœur, il ne faudra pas céder à la pression que peuvent exercer les futurs acheteurs que vous accompagnez. Au contraire, il est important de rester raisonnable. Vous serez le mieux placé pour leur proposer la bonne offre à faire au bon moment.

La négociation immobilière : c’est prendre son temps

Le vendeur ne se montre pas enclin à négocier sa maison aujourd’hui ? Pas de panique ! Le temps est votre allié. En effet, si au fil des semaines, le vendeur ne trouve pas preneur, il sera sans doute plus ouvert pour négocier sa maison et vous pourrez alors le convaincre de baisser son prix d’ici quelque temps.

La négociation immobilière et les travaux

Le bien immobilier comporte des défauts qui vont nécessiter des travaux ? N’hésitez pas à fournir des devis sur les travaux indispensables à effectuer pour emménager : pièce à rénover, murs fissurés… Le devis permettra de faire comprendre plus efficacement au vendeur pourquoi vous demandez une diminution du prix.

Négocier une maison avec une bonne stratégie

Un bien neuf ou qui vient d’être entièrement rénové sera plus difficilement négociable. Par contre, un bien avec des travaux signifie d’emblée que la marge de négociation immobilière est plus importante.

En effet, si le vendeur ne veut pas effectuer les travaux lui-même, c’est souvent qu’il a envie ou est pressé de déménager. Et sans cette vente, il sait que son nouveau projet immobilier sera surement repoussé. Vous saurez donc que le vendeur est plus ouvert à revoir son prix de vente à la baisse dans ce cas.

Avec ces conseils, vous allez forcément devenir un expert de la négociation immobilière. Cela tombe bien, car bien négocier une maison apporte énormément en matière de satisfaction client.

C’est donc une clé qui va se révéler essentielle pour construire votre réputation d’agent immobilier. N’hésitez pas à vous entraîner avec de petites marges de négociation immobilière pour débuter. Peu à peu, bien négocier une maison n’aura plus de secret pour vous !

estimation de maison

Comment réaliser une estimation de maison ? Guide de l’estimation immobilière

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estimation de maison

Vous comptez mettre votre bien immobilier en vente et vous vous demandez comment réaliser une bonne estimation de maison ?

En tant que propriétaire, la valeur de votre bien est souvent difficile à quantifier et il peut être compliqué de réaliser une estimation immobilière objective.

En effet, vous avez partagé des souvenirs dans ce lieu, vécu des moments de vie importants. La valeur de votre logement vous semble donc immense. Néanmoins, si vous souhaitez trouver un acheteur, vous devrez faire reposer votre estimation de maison sur des éléments objectifs.

Nous vous partageons aujourd’hui nos conseils pour estimer votre bien immobilier au prix le plus juste afin de faciliter la vente de votre bien immobilier. Si vous rencontrez des difficultés, nous vous invitons à contacter un agent Expertimo, qui réalisera la meilleure estimation immobilière pour votre bien immobilier.

Peut-on réaliser une estimation de maison soi-même ?

Que ce soit dans le cadre d’une succession, d’un divorce ou d’un projet de vente, vous devrez réaliser une estimation immobilière. Vous souhaitez dans un premier temps estimer votre bien immobilier seul ?

C’est possible, voici plusieurs conseils pour vous y aider. Néanmoins, nous vous conseillons de faire appel à un mandataire immobilier Expertimo afin d’affiner l’estimation de maison.

Lui seul aura les compétences nécessaires afin de réaliser une bonne estimation immobilière dans les prix de votre marché immobilier.

Prendre du recul pour une bonne estimation immobilière

Votre bien a une valeur inestimable à vos yeux. Il correspond à un projet de vie et vous a fait vivre de nombreux instants importants de votre vie.

Néanmoins, malgré tout l’affect que vous avez pour ce bien, vous allez devoir l’observer de façon neutre afin de réaliser son estimation immobilière.

Il faudra mettre de côté vos sentiments et vos souvenirs pour vous mettre à la place d’un acheteur ou d’un professionnel de l’immobilier.

Prendre du recul sur votre situation pour une estimation de maison

Réaliser une vente peut être à la fois émouvant et stressant. Dans le cadre d’une succession ou d’un divorce, la situation peut être encore plus délicate.

Ainsi, pour estimer votre bien immobilier, vous allez devoir prendre du recul sur ce qu’il se passe en parallèle de la vente dans votre vie.

Ce n’est pas le meilleur moment pour agir sous le coup de l’émotion. Une bonne estimation immobilière passe forcément par un détachement émotionnel.

Estimation immobilière et atouts de votre bien

Pour vous faire une première idée de la valeur vénale de votre bien et comment à réfléchir sur votre estimation immobilière, il est important de déterminer ses points positifs. Faites le tour de votre bien afin d’observer ces atouts.

Si vous avez une exposition idéale, une absence de vis-à-vis, des pièces à vivre agréables ou encore un beau jardin, prenez ces données en considération. Au-delà de la surface habitable ou du nombre de pièces, ces atouts compteront dans votre estimation immobilière.

Pour vous aider à réaliser une bonne estimation de maison, vous pouvez vous remémorer ce que vos proches ont pensé de votre bien la première fois qu’ils l’ont vu. Pour réaliser une bonne estimation de maison, vous devrez lister tous les points forts de celle-ci.

Estimation de maison et points négatifs

Même si cette partie est plus délicate pour réaliser une estimation de maison, il faudra prendre en compte les points négatifs de votre bien : il n’a pas d’ascenseur ? Il est bruyant ? Des travaux de rafraîchissement sont nécessaires ?

Mettez-vous dans la peau d’un acheteur pour évaluer son état général et ses inconvénients.

Avec ces conseils, vous devriez parvenir à estimer votre bien immobilier par vous-même de façon juste. Néanmoins, d’autres éléments plus généraux seront à considérer pour réaliser une estimation de maison.

A lire aussi : après l’estimation de maison : découvrez les atouts du mandat exclusif de vente.

estimation immobilière

Les éléments à prendre en compte pour une estimation immobilière

Un certain nombre d’éléments sont pris en compte dans le calcul qui permet d’estimer un bien immobilier.

La surface habitable pour une bonne estimation immobilière

C’est sans doute la donnée la plus importante pour estimer un bien immobilier. Si vous faites appel à un agent, celui-ci mesurera avec précision la surface de votre logement. Ensuite, cette surface sera multipliée par le prix au mètre carré qui est pratiqué autour de chez vous. Ce calcul vous donnera une première idée de l’estimation immobilière.

Calculer la surface de votre bien pour une bonne estimation de maison

Il existe plusieurs outils afin de calculer la surface d’un bien et vous en aurez besoin pour une bonne estimation de maison: la surface habitable, la surface utile, la surface pondérée ou la surface Carrez. C’est ce dernier calcul qui est le plus répandu pour réaliser l’estimation d’un bien immobilier.

Ce calcul provient de la loi Carrez. Cette loi datant de 1996 a pour objectif de protéger les acheteurs en empêchant les vendeurs de surestimer la taille de leur bien. Les biens concernés sont uniquement ceux en copropriété (appartement dans un immeuble dans un lotissement).

Ainsi, le calcul de la superficie loi Carrez correspond à une hauteur minimale sous plafond d’1m80. Cette hauteur assure qu’une personne de taille moyenne puisse vivre décemment. Si votre bien contient une mezzanine ou qu’il est mansardé, sa surface habitable sera donc potentiellement réduite.

Pour votre estimation immobilière, vous pouvez ainsi mesurer la surface de toutes les pièces couvertes et fermées en dur avec au moins 1m80 de hauteur sous plafond. Néanmoins, il faudra exclure de votre calcul les murs, les cloisons, les marches et cages d’escalier ainsi que les embrasures de portes et de fenêtres.

Ce calcul n’est pas très difficile à faire, mais il doit être précis. En effet, si la surface habitable annoncée est erronée de 5 % ou plus, vous pourrez être amené à baisser votre prix de vente ou à verser des frais à l’acheteur. Pour estimer un bien immobilier, ces calculs seront importants et si vous avez des doutes, nous vous invitons à contacter un conseiller immobilier Expertimo.

Estimation de maison et nombre de pièces

Bien sûr, le nombre de pièces sera important pour estimer un bien immobilier. Combien de chambres et de pièces d’eau sont présentes ? Y a-t-il un balcon, une loggia ou une terrasse ? On pourra également évaluer si la cuisine est ouverte ou séparée et si les WC sont séparés de la salle de bain.

Tous ces éléments apporteront des nuances dans le calcul du prix de vente et votre estimation immobilière.

L’état général du bien immobilier joue sur votre estimation immobilière

Si votre bien est neuf ou en bon état, cet aspect ne pèsera pas vraiment dans la balance et votre estimation immobilière sera la plus haute. Cependant, il se peut que votre bien présente des travaux à faire, voire qu’il ait besoin d’être rénové entièrement.

Dans ce cas, une enveloppe qui correspond au coût présumé des travaux à réaliser sera déduite du prix de vente. On estime ce prix à 400 voire 800 € par mètre carré.

La présence d’un extérieur pour une bonne estimation de maison

Si votre bien comporte un jardin, cela lui apportera forcément de la valeur. Néanmoins, si le jardin est petit, mal agencé ou en pente, il pourrait devenir un point négatif et faire baisser le prix de vente du bien.

La surface du jardin sera donc prise en compte pour estimer une maison. Un rapport de 2/3 pour le jardin et 1/3 pour le bien est un point positif qui apportera beaucoup de valeur.

La localisation du bien : un élément capital pour l’estimation de maison

La ville et le quartier du bien vont forcément entrer en compte dans le calcul du prix de vente. Néanmoins, ce n’est pas le seul critère quand on parle de « localisation ».

En effet, si votre logement est situé à côté d’une voie de chemin de fer, d’un cimetière, d’une ligne à haute tension ou encore d’une voie rapide, son prix de vente pourra être revu à la baisse. Votre estimation immobilière pourra également être augmentée si votre logement est situé en bord de mer, à la campagne ou à côté d’un monument…

Les éléments supplémentaires pris en compte pour une bonne estimation immobilière

Il existe également d’autres éléments pris en compte dans le calcul du prix de vente afin de réaliser une bonne estimation de maison. Par exemple, si le bien est situé en rez-de-chaussée, il sera souvent vendu moins cher, car cet emplacement ne plaît pas vraiment aux acheteurs.

D’autre part, dans un immeuble, la présence d’un ascenseur sera également prise en compte pour l’estimation immobilière. Le type de chauffage est aussi un élément précieux pour déterminer le prix de vente.

Enfin, l’exposition du bien entre dans le calcul pour l’estimation du bien immobilier. L’exposition sud est plus prisée des acquéreurs et fait donc augmenter la valeur. L’exposition ouest et est sont assez positives. Par contre, un bien exposé nord verra son estimation immobilière baisser.

Les éléments de haut standing pour votre estimation immobilière

Par ailleurs, lors de l’estimation de maison, la qualité des équipements du logement sera prise en compte :

  • Le bien est-il doté d’une cuisine neuve et équipée ?
  • Y a-t-il du double vitrage ? Une cheminée ?
  • Un garage fermé est-il présent ou une place de parking ?
  • Le sol est-il en marbre ou y a-t-il un parquet ?
  • Le logement est-il équipé de la climatisation ?

Votre bien dispose peut-être aussi d’un véritable atout qui ajoute du confort et de la valeur comme une piscine enterrée, une grande terrasse aménagée ou encore un dressing. Ces éléments jouent pour une bonne estimation de maison.

estimation immobilière et estimation de maison

Les outils qui permettent de calculer l’estimation de maison

À travers ces caractéristiques, l’estimation d’une maison vous semble sans doute plus claire. Néanmoins, si vous êtes encore un peu perdu pour évaluer le prix en fonction de tous ces éléments, rassurez-vous.

Il existe des outils qui pourront vous aider à faire votre calcul pour estimer une maison. Encore une fois, ces outils ne remplissent pas les compétences d’un professionnel local Expertimo.

La base DVF

En 2019, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) a mis en place une base de données afin de faciliter l’estimation d’un bien immobilier. En effet, avec le site « Demande de Valeur Foncière » (DVF), vous pourrez avoir accès aux prix des biens qui se sont vendus autour de chez vous récemment.

Les transactions sont recensées par zone géographique. Ainsi, si vous divisez le prix de vente par la surface habitable, vous connaître le prix moyen du mètre carré dans votre quartier. Vous pourrez ensuite le comparer à d’autres biens similaires, afin de vous faire une idée de la valeur de votre bien immobilier.

Un outil indispensable pour réaliser une bonne estimation de maison.

Notaviz pour votre estimation immobilière

Enfin, afin de vous aider à chiffrer votre estimation de maison, les notaires de France proposent un service gratuit via le portail Notaviz. Ce portail a pour objectif global de vous aider à gérer votre patrimoine immobilier, mais il sert également de ressource pour vous aider à vendre rapidement sa maison et estimer votre bien immobilier.

On y retrouve notamment des données sur les prix du marché immobilier et sur le calcul de la plus-value.

Estimation immobilière par un professionnel : y a-t-il des avantages ?

Vous l’aurez compris, il est possible d’estimer votre bien immobilier par vous-même. De nombreux outils existent pour vous faciliter la tâche.

Néanmoins, nous recommandons toujours aux vendeurs de faire estimer leur bien immobilier par un professionnel du secteur.

En effet, votre agent Expertimo travaille tous les jours au cœur du marché immobilier. Il connaît très bien votre secteur et les éléments qui plaisent aux acheteurs. Ainsi, il sera plus qualifié et compétent pour une bonne estimation de maison.

De plus, nos agents proposent de réaliser une estimation immobilière gratuite. Il serait donc dommage de refuser ce service.

Faire estimer sa maison par un professionnel nous semble primordial, car on remarque souvent qu’un vendeur qui a estimé le prix de son bien par lui-même tarde à vendre. Ceci, car il est difficile d’être objectif sur son propre bien.

Pour vous, ce bien a énormément de valeur et il peut être délicat de revoir son prix à la baisse. Un agent immobilier sera plus neutre et pourra prendre en compte tous les éléments en faisant preuve d’objectivité pour votre estimation de maison.

Surestimer son bien immobilier : les inconvénients

La surestimation immobilière d’un bien consiste à augmenter son prix d’une ou de plusieurs dizaines de milliers d’euros par rapport à sa valeur réelle.

C’est une opération courante chez les vendeurs, surtout lorsqu’ils estiment leur bien immobilier seul.

Néanmoins, il faut savoir que si vous surestimez votre bien immobilier, il se vendra moins facilement. En effet, votre bien a plus de chances de se vendre dans le mois qui suit sa mise en vente puisque l’effet de nouveauté attire les acheteurs.

Cependant, si votre annonce est publiée en ligne, il suffira que votre acheteur potentiel filtre les résultats de recherche pour passer à côté de votre bien.

De plus, pour une bonne estimation immobilière, si le prix lui semble trop élevé par rapport au marché, il n’accordera pas de temps pour le visiter. Ainsi, si votre bien reste trop longtemps sur le marché, il perdra malheureusement de sa valeur.

Les acheteurs verront que vous n’arrivez pas à vendre votre bien immobilier et pourront réaliser une négociation immobilière son prix en conséquence. Vous pourrez ainsi récolter l’effet inverse de celui escompté. Bien estimer sa maison sera capital pour vendre dans de bonnes conditions.

Sous-estimer sa maison: un risque à prendre ?

Si vous devez faire estimer votre maison dans le cadre d’une succession, vous pourrez avoir tendance à le sous-estimer afin de payer moins de frais de succession. Malheureusement, ce procédé n’est pas sans conséquence puisque l’on saura si vous vendez le bien par la suite à un prix largement supérieur.

La plus-value immobilière que vous réaliserez sera soumise à un impôt de l’ordre de 36% environ. Un abattement sera possible dans certains cas, notamment si vous avez réalisé des travaux. Cependant, en général, ce procédé n’est pas rentable et est même assez risqué. En effet, il pourrait attirer l’attention des services fiscaux et vous valoir une enquête.

Vous avez désormais toutes les informations pour estimer une maison et faire un calcul précis du prix de vente de votre bien. Vous l’aurez compris, cette démarche est délicate à réaliser, surtout en tant que vendeur, mais elle est déterminante pour que la vente de votre bien se déroule rapidement et dans les meilleures conditions possible.

Si vous avez besoin de conseils complémentaires pour une bonne estimation de maison ou une estimation immobilière, nous vous invitons à prendre contact avec un conseiller immobilier Expertimo de votre secteur.

mandat exclusif de vente

Les avantages et les contraintes du mandat exclusif de vente

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mandat exclusif de vente

Vous souhaitez vente votre bien immobilier et vous vous demandez s’il est plus intéressant de signer un mandat exclusif de vente avec votre agence immobilière. Dans ce guide, nous vous expliquons tous les avantages et les inconvénients d’un mandat exclusif de vente.

Le mandat de vente immobilier: définition

Le mandat de vente est un contrat légal qui vous lie à votre professionnel de l’immobilier afin de lui déléguer les différentes étapes pour vendre votre bien. Ce mandat doit être signé avant la mise en vente et doit comporter des informations strictes qui contribuent à lui donner un cadre, notamment :

  • L’identité des deux parties : vendeur et agent immobilier
  • La description du logement concerné
  • Le prix de vente annoncé

Dans le secteur de l’immobilier, il existe trois types de mandats.

Le mandat simple

Le mandat simple est en quelque sorte l’opposé du mandat exclusif. Il permet de confier la vente de son bien à autant d’agences et de vendeurs qu’on le souhaite. Ce mandat rentré permet également de réaliser une vente directe entre vendeur et acheteur.

Le mandat semi-exclusif

Ce contrat est un compromis entre le mandat simple et exclusif. Il permet d’autoriser une seule agence immobilière à vendre votre bien, mais autorise également la vente directe entre propriétaires.

Le mandat exclusif de vente

Le mandat exclusif de vente est un type de contrat qui indique que vous confiez votre bien à un seul professionnel de l’immobilier ou à une seule agence.

mandat de vente immobilier

Les avantages du mandat exclusif de vente

Vous vous demandez peut-être : pourquoi est-ce que je choisirais un seul professionnel pour vendre votre bien si plusieurs sont prêts à m’aider ? Pourtant, signer un mandat de vente exclusif possède de nombreux avantages.

Vendre plus vite avec un mandat exclusif

Tout d’abord, les chiffres sont clairs sur ce point : la vente sous mandat exclusif est plus rapide que sous un mandat simple. En effet, vendre un bien prend en général 3 mois avec un mandat exclusif contre un délai pouvant aller jusqu’à 6 mois avec un mandat simple.

Ces chiffres peuvent s’expliquer par l’idée que votre agent immobilier ne sera pas soumis à la concurrence. Vendre en mandat exclusif est donc une mission plus motivante et pour laquelle votre professionnel va s’engager plus facilement.

Vendre à un prix plus juste

Dans le cadre d’un mandat simple, la priorité d’une agence immobilière sera de vendre votre bien avant son concurrent. En effet, sans vente, pas d’honoraires. Donc les agences vont parfois faire baisser le prix de vente au détriment de l’intérêt des vendeurs. De plus, les futurs acheteurs pourront faire jouer cette concurrence en soulignant que le prix était plus faible dans une autre agence.

En général, le prix sera donc plus facilement revu à la baisse dans le cadre d’un mandat simple.

Cependant, si vous signez un mandat exclusif, votre agence n’aura pas à faire baisser le prix et à vendre rapidement. Son but sera surtout de mettre en avant votre logement et de montrer son potentiel aux futurs acheteurs. Votre bien ne sera donc pas bradé. On essayera au contraire de justifier son prix de vente en mettant ses atouts en avant.

 

 

Un professionnel plus compétent

Si votre agent commercial en immobilier signe en majorité des mandats de vente exclusifs, c’est qu’il a sans doute une expertise et une certaine expérience du milieu. Son but est de pouvoir honorer sa mission le plus rapidement possible. Ainsi, s’il s’engage avec un mandat exclusif à vos côtés, c’est qu’il se sait capable de vendre votre bien dans le délai imparti.

En général, les agents immobiliers qui débutent vont plutôt signer des mandats simples.

Le mandat exclusif de vente valorise votre bien

Un bien immobilier sous mandat simple sera visible auprès de plusieurs agences. On pourra donc le voir sous plusieurs annonces immobilières et parfois même à des prix différents. Cette surexposition a tendance à créer un sentiment de confusion chez les acheteurs. De plus, cela peut donner l’idée d’une vente « désespérée ».

Au contraire, avec un mandat exclusif, l’agence immobilière va valoriser votre bien au maximum pour le rendre plus rare et plus désirable aux yeux des acheteurs. Ils ne pourront le voir nulle part ailleurs, ce qui lui confèrera un attrait supplémentaire. En effet, la rareté décuple l’intérêt de l’acheteur.

Le mandat exclusif immobilier permet de trouver un meilleur acheteur

En cas de mandat simple, les agences sont en concurrence pour signer la vente le plus vite possible. Ainsi, en plus de faire baisser le prix de vente, elles pourront trouver un acheteur à tout prix avec des critères de sélection moins fiables. Le risque serait donc de trouver un acheteur moins qualitatif. De plus, elles pourraient accepter de nombreuses visites auprès de simples curieux et ne pas se concentrer uniquement sur les acheteurs sérieux.

Au contraire, dans un mandat exclusif de vente, l’agent immobilier pourra prendre le temps d’obtenir un maximum d’informations chez les acheteurs potentiels avant d’organiser une visite. Ils pourront également être pleinement présents pour répondre à leurs questions. Avoir un interlocuteur unique sera un moyen de les rassurer dan leur processus d’achat.

Le mandat exclusif de vente permet d’avoir un agent plus engagé

Dans le cadre d’un mandat exclusif, votre agent immobilier se bat avant tout pour valoriser votre bien et non pas pour vendre avant ses concurrents. Ainsi, il peut pleinement se consacrer à sa mission. D’ailleurs, son budget est souvent plus élevé pour mener des stratégies marketing de qualité. Il aura également plus de temps à vous consacrer, car il sait qu’il ne travaille pas gratuitement.

Ainsi, les annonces seront plus complètes et travaillées. Les photos seront sans doute plus attractives, car il pourra faire appel à un photographe professionnel. Il pourra également utiliser des logiciels payants pour organiser des visites en 3D ou créer une vidéo des aménagements à faire dans le cadre d’un bien avec travaux.

Toutes ces stratégies avec le mandat exclusif de vente seront payantes pour accélérer la vente de votre bien.

mandat exclusif immobilier

Les inconvénients d’un mandat exclusif de vente

Le mandat exclusif vous engage

Signer un mandat de vente exclusif n’est pas anodin. En effet, à travers ce contrat vous décidez de confier la vente de votre bien à un seul professionnel pour un délai donné. En général, il est de 3 mois. Ce délai peut être reconduit tacitement.

Néanmoins, si cet engagement vous fait peur, vous pourrez négocier la durée du mandat à la baisse en la faisant passer à 2 mois ou 6 semaines.

En général, le vendeur a peur de faire appel à un agent immobilier qui ne parviendra pas à vendre le bien dans le délai imparti ou pire qui ne rendra pas son bien assez visible. Cependant, rassurez-vous. Comme expliqué plus haut, l’agent immobilier qui s’engage sur un mandat exclusif fait son maximum pour accomplir sa mission, ne serait-ce que pour éviter de nuire à sa réputation.

Avoir un mandat exclusif est une motivation supplémentaire dans son travail : votre professionnel fera son maximum pour vendre au bon prix et le plus vite possible.

Le mandat exclusif est moins souple

Pour un vendeur, devoir s’engager auprès d’un seul professionnel peut faire peur. De nombreuses questions peuvent se poser : « Que faire si je trouve un acheteur par moi-même ? Et si au final une autre agence me semble plus intéressante ? ».

Il serait dommage de regretter votre choix d’avoir confié la vente de votre bien à un professionnel en qui vous n’avez pas confiance. Le risque ? Que la vente du bien se trouve ralentie et que cela nuise au prix de vente si la situation perdure au fil des mois…

Ainsi, pour contrer le manque de souplesse d’un mandat exclusif, il est toujours préférable de faire appel à un professionnel en qui vous avez pleinement confiance ou qu’on vous a recommandé. N’hésitez pas à avoir un entretien avec votre agent immobilier et à lui demander quels moyens il compte mettre en œuvre pour valoriser votre bien et diffuser son annonce.

Si vous sentez que votre agent immobilier fera son maximum pour rendre votre bien visible et le mettre en valeur, le manque de souplesse du mandat exclusif ne sera plus un problème.

mandat exclusif

Comment résilier un mandat exclusif de vente ?

Tous les mandats de vente immobilier se résilient de la même façon.

Tout d’abord, vous bénéficiez d’un délai de rétraction de 14 jours après la signature du mandat. Ainsi, cela pourra vous permettre de mesurer l’implication de votre professionnel et de revenir sur votre décision au besoin.

Ensuite, il y a une période d’irrévocabilité qui va jusqu’à rouis mois maximum.

En pratique, vous ne pourrez pas résilier le mandat exclusif, sauf si vous constatez que votre agence immobilière commet une faute grave qui nuit à la vente de votre bien. Vous pourrez alors résilier le mandat de vente.

Il est également possible de lister des motifs de rupture du mandat exclusif au sein même du contrat avant sa signature. Ceci peut vous permettre d’avoir une porte de sortie en cas de problème.

Vous avez désormais toutes les informations pour faire votre choix : alors mandat de vente ou mandat simple ? Vous l’avez vu, le mandat exclusif possède de nombreux avantages pour vendre votre maison rapidement.

Cependant, vous devrez faire attention au professionnel que vous mandaterez, car il sera le seul à pouvoir vendre votre bien immobilier pendant le délais du mandat de vente.

comment vendre sa maison

Comment vendre sa maison au meilleur prix ?

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comment vendre sa maison

Comment vendre sa maison au meilleur prix et dans les meilleures circonstances ?

Céder sa maison s’inscrit généralement dans un projet de vie. Votre famille s’agrandit, vous rêvez de déménager à la campagne ou encore de vous rapprocher de votre futur lieu de travail ?

Qu’importe la raison qui vous pousse à vouloir céder votre bien immobilier, vous avez sans doute fait le constat suivant : vendre sa maison ne s’improvise pas. Pas de panique néanmoins !

Dans cet article, nous vous partageront mes meilleurs conseils d’expert pour savoir comment vendre sa maison au meilleur prix.

Et si vous ne trouvez pas les réponses à vos questions, pas de panique, nos mandataires immobiliers répondront présent pour vous expliquer à comment vendre une maison dans les meilleures conditions.

Comment vendre sa maison ? Le choix de la céder seul

Vous avez fait le choix de céder votre maison sans l’aide d’un agent immobilier ? Chaque jour, des biens immobiliers sont vendus de cette façon. Alors, comment vendre sa maison au meilleur prix en relevant le défi ?

De nos jours, le marché de l’immobilier est en plein essor et vous serez amenés à rencontrer beaucoup de concurrence sur votre chemin. Il y a forcément des biens similaires au vôtre sur le marché. Vous devrez donc être bien préparé pour céder votre bien au meilleur prix.

En effet, face à vous, vous trouverez des personnes pour qui l’immobilier est un métier et une véritable passion. Des professionnels qui exercent parfois depuis des dizaines d’années. Il sera donc préférable de bien vous préparer si vous voulez céder votre maison seul. Alors, comment vendre sa maison dans de bonnes conditions ?

Le plus important reste de vous préparer mentalement pour les visites et la négociation d’une maison. En effet, si vendre votre bien est un projet important pour vous, vous risquez de vous laisser submerger par vos émotions.

Par exemple, vous pourriez refuser des offres intéressantes ou perdre vos moyens lors de la négociation. Un agent immobilier est généralement plus compétent pour ce moment crucial de la transaction puisqu’il est moins impliqué émotionnellement dans la vente.

A lire aussi : comment vendre sa maison rapidement avec les conseils Expertimo ?

Comment vendre sa maison ? La faire estimer correctement

De plus, si vous souhaitez céder votre bien au meilleur prix, il est primordial de faire estimer votre maison correctement. N’attribuez jamais le prix de votre bien vous-même ! Même si vous vendez seul, je vous conseille de faire appel à un expert de l’immobilier pour déterminer son prix de vente.

En effet, il vous indiquera le meilleur prix pour vous et vous indiquera comment vendre sa maison avec les prix du marché.

Vous pourrez également réaliser plusieurs estimations et les comparer afin de déterminer votre prix de vente au plus juste.

Pourquoi est-ce si important ? Tout d’abord, si vous sous-estimez votre bien, vous risquez de perdre de l’argent. Et on parle toujours de sommes importantes lors d’une transaction immobilière…

Par ailleurs, l’erreur la plus fréquente consiste à surestimer votre bien immobilier. Dans ce cas, les visites seront moins nombreuses et la vente tardera à se faire.

Malheureusement, si le bien immobilier apparaît trop longtemps sur les annonces, cela entraîne un phénomène d’usure. Il devient alors moins attractif et cela conduit à la méfiance des acheteurs potentiels. Comment vendre sa maison sans fixer sans un prix correcte ?

Ces derniers seront alors plus sensibles aux défauts du logement et plus enclins à négocier le prix à la baisse. Il se peut également qu’ils refusent tout simplement de s’intéresser au bien, ce qui entraînera une baisse significative des visites et un retard dans la vente.

comment vendre une maison

Se montrer disponible

Comment vendre sa maison sans un minimum de disponibilité ? Si vous avez le projet de céder votre bien immobilier seul, vous devrez y consacrer du temps. En effet, vendre un bien par vous-même vous demandera d’être impliqué au quotidien dans cette mission.

Pour cela, vous devrez notamment vous montrer disponible pour organiser les visites immobilières. Il est primordial de réagir rapidement à une demande de visite.

En effet, si votre acheteur potentiel a eu un coup de cœur sur votre annonce, son envie risque de décroitre au fil des jours. Vous devrez donc être en mesure de proposer une visite dans les 24h-48h maximum. C’est une idée à laquelle penser avant la mise en vente de votre logement. Comment vendre sa maison si vous n’êtes pas disponible ?

De plus, vous devrez consacrer du temps à la partie administrative de la vente : rendez-vous pour les diagnostics immobiliers, constituer un dossier de vente… Vous ne pourrez pas déléguer ces missions !

Soigner votre bien !

Présenter un bien immobilier attractif est très important pour défendre votre prix face à vos acheteurs. En effet, il faut savoir que chaque petit défaut visible va entraîner une perte d’intérêt ou une méfiance de l’acheteur.

Ainsi, il est conseillé de faire tous les petits travaux possibles et peu couteux avant la mise en vente de votre bien. Par exemple, vous pourriez repeindre les murs, changer une tapisserie, fixer les prises ou cacher des fils visibles. Ces petits détails feront une grande différence face à la concurrence.

Comment vendre sa maison sans faire attention au détails et aux menues réparations ?

De plus, s’il y a trop de petits travaux à prévoir, l’acheteur pourrait facilement négocier le prix à la baisse.

Par contre, il n’est pas conseillé de faire de gros travaux avant la mise en vente du bien. Refaire la cuisine ou faire construire une piscine permettra peut-être d’augmenter le prix de vente de votre maison. Néanmoins, ces projets ne vous apporteront pas forcément de bénéfices si vous vendez rapidement après les travaux.

comment vendre sa maison au meilleur prix

Comment vendre sa maison en dépersonnalisant son bien ?

Vous vous demandez comment vendre sa maison au meilleur prix ? Pour cela, vous devrez créer le coup de cœur chez votre acheteur !

Tout se joue dans les 20 premières secondes lors d’une visite. Il faudra donc faire en sorte que votre acheteur puisse se projeter dans votre maison dès son entrée. Pour cela, il est important de présenter un bien rangé, pas trop encombré mais aussi d’enlever au maximum les effets personnels ou les photos de famille.

Enfin, une décoration très marquée pourrait l’empêcher de se projeter. Votre maison devra donc être aussi neutre que possible.

 

Comment vendre une maison ? Vérifier le financement de l’acheteur

Saviez-vous que 35 % des transactions immobilières n’aboutissent pas en raison d’un refus de prêt ? Si vous vendez seul, vous devrez faire attention aux simples curieux qui viennent visiter votre bien sans projet solide.

Pour vous aider, il est conseillé de demander une simulation de prêt ou une étude bancaire à votre acheteur potentiel. Mais si vous avez peur de froisser votre acheteur potentiel avec ces requêtes, vous risquez d’accumuler les visites sans qu’aucune d’entre elles n’aboutisse à quelque chose de concret.

Le rôle de l’agent immobilier est justement de faire du tri entre un acheteur sérieux et un simple curieux. Son expertise consiste également à ne pas vous faire perdre votre temps !

Comment vendre sa maison ne s’improvise pas et demande une multitude de connaissances. Vous avez désormais en tête tous les points clés sur lesquels être vigilant lorsque vous décidez de céder votre bien immobilier.

Bien sûr, il y aurait encore énormément de choses à dire pour savoir exactement comment vendre sa maison au meilleur prix. Néanmoins, ces quelques étapes sont un excellent point de départ sur cette voie.

vendre une maison

Vendre sa maison rapidement. Les conseils Expertimo immobilier

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vendre sa maison rapidement

Vendre sa maison rapidement passe par une stratégie et diverses compétences. Vous avez un nouveau projet de vie et vous avez besoin de vendre votre logement rapidement pour le réaliser ?

Évènement familial, envie d’acheter plus grand, changement de travail ou de région… Il existe une multitude de raisons qui peuvent vous pousser à vendre votre maison et si possible rapidement !

Alors, comment vendre sa maison rapidement ? Nous vous partageons dans cet article les conseils pour minimiser le délai de vente de votre bien immobilier.

Vendre sa maison rapidement : bien préparer la vente 

Pour que votre bien immobilier se vende vite et bien, il va falloir vous préparer.

Avant la mise en vente, pour vendre sa maison rapidement, nous vous conseillons d’observer attentivement l’ensemble de votre bien. Ensuite, n’hésitez pas à dresser une liste de ses atouts et de ses points négatifs. Vous pouvez également visiter d’autres biens similaires qui se vendent près de chez vous, afin de vous faire une idée du marché.

Enfin, pour vendre rapidement sa maison, vous devrez également avoir en tête les aspects extérieurs de votre logement.

Y a-t-il des écoles à proximité ? Des projets dans votre quartier ? Quels transports sont accessibles ? Si vous connaissez les réponses à ces questions, lors des visites, vous serez bien préparé pour informer au mieux vos potentiels acheteurs.

Ces éléments sont un atout considérable pour accélérer la vente de votre maison.

Vendre sa maison rapidement : fixez un prix qui correspond au marché !

Si vous souhaitez céder votre bien immobilier rapidement, vous pourrez faire deux erreurs fatales concernant le prix de vente de votre logement. Il va falloir réaliser une estimation de maison cohérente.

Tout d’abord, pour vendre sa maison rapidement, vous pourriez présenter un prix plus bas que le prix du marché. Si, dans les faits, cela pourrait vous permettre de vendre plus vite, ce choix n’est pas sans conséquence. En effet, la somme que vous perdrez avec cette décision pourrait vous porter préjudice pour votre futur projet.

D’autre part, le plus souvent on observe qu’un bien immobilier prend du temps à se vendre car il a été surestimé. Pour vendre rapidement sa maison, il s’agit d’une grave erreur.

Fixer un prix de vente ne s’improvise pas. Cela demande de connaître parfaitement le marché immobilier et les différents critères qui entrent en jeu : situation géographique, année de construction, état du logement, concurrence. Pour vendre sa maison rapidement, le prix est souvent le secret.

Malheureusement, si vous surestimez votre logement, celui-ci prendra du temps à se vendre. De plus, une annonce restée en ligne trop longtemps conduit à la méfiance de l’acheteur et le rend plus enclin pour négocier votre maison.

Nos agents commerciaux Expertimo vous aideront à fixer le prix juste, ce qui vous aidera à vendre rapidement.

vendre son logement plus vite

Vendre sa maison rapidement. Rédiger une bonne annonce immobilière

Votre bien se vendra seulement si vous arrivez à capter l’attention des acheteurs. Pour cela, l’annonce immobilière joue un rôle crucial !

Une des missions les plus délicates pour vendre sa maison rapidement consistera à rédiger une annonce immobilière efficace. Celle-ci devra présenter les atouts de votre bien sans le survendre non plus.

On le sait, vous adorez votre logement et souhaitez en présenter tous les points positifs. Néanmoins, une annonce immobilière doit rester courte. C’est pourquoi elle devra dire l’essentiel sans tout dévoiler.

Pour vendre sa maison rapidement, la rédaction d’une annonce immobilière vous permettra de capter un maximum de prospects.

Vendre sa maison rapidement ? Faire de belles photos

Afin de vendre sa maison rapidement, de jolies photos sont primordiales pour donner envie à l’acheteur de visiter votre logement. Ces photos doivent être bien cadrées, nettes et doivent valoriser votre bien.

Les annonces sans photos sont souvent ignorées des acheteurs. Ainsi, si vous n’avez pas encore eu le temps d’en faire, il est préférable de reporter la publication de votre annonce.

De plus, avant la prise des photos, il est primordial de dégager l’espace et de dépersonnaliser le lieu. Vous devez présenter un logement rangé et propre dans lequel votre acheteur peut se projeter. Faites le lit, cachez les jouets… Pour cette étape, vous devez avoir le souci du détail.

N’hésitez pas à prendre vos photos avec une lumière naturelle, au moment de la journée où votre logement est le mieux exposé. Si possible, gardez les fenêtres ouvertes pour vos photos afin que la lumière entre dans la pièce.

Enfin, si vous êtes perdu, je vous conseille de faire appel à un photographe professionnel qui saura valoriser votre bien. Ce détail peut faire une différence incroyable pour vendre votre maison plus rapidement.

Ne pas cacher les défauts de votre bien

Votre bien a certainement quelques petits défauts et c’est normal. Il n’existe pas de bien immobilier parfait en tout point de vue. Néanmoins, il n’est pas utile de vouloir cacher à tout prix ces éléments négatifs à l’acheteur. Tout d’abord, cela est illégal et si l’acheteur conclut la vente, il pourra se retourner contre vous pour « vice-caché ».

Sans aller jusque-là, lors d’une contre-visite votre acheteur prêtera plus attention aux défauts et pourra alors annuler la vente. Ceci vous ferait perdre un temps précieux si votre but est de vendre sa maison rapidement.

Ainsi, même s’il n’est pas recommandé de mettre en avant les défauts de votre bien, répondez avec honnêteté aux questions de votre futur acheteur. Vendre sa maison rapidement rime souvent avec honnêteté et déontologie.

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Préparer le dossier de vente pour vendre votre logement rapidement

Avant de mettre en vente votre logement, vous devrez préparer un dossier administratif complet. Ce dossier sera à présenter aux potentiels acheteurs.

À l’intérieur, vous devrez notamment posséder les diagnostics immobiliers obligatoires. Ces diagnostics établis par un professionnel constituent une obligation légale.

Ainsi, si vous souhaitez vendre votre bien immobilier rapidement, il est préférable de les avoir en votre possession avant toute visite pour vendre sa maison rapidement. À cela, vous pourrez ajouter les diagnostics immobiliers non obligatoires qui pourront varier selon le type de logement.

Ensuite, vous devrez être en mesure de présenter différentes factures des travaux réalisés, d’électricité et de gaz. Par ailleurs, il faudra ajouter à ce dossier de vente l’avis de taxe foncière, les plans du bien, les comptes-rendus d’assemblée générale de la copropriété et les impôts locaux.

Enfin, dans le cadre d’une vente d’un bien en copropriété, la loi ALUR liste les documents qui doivent obligatoirement être remis à l’acquéreur. Il sera important d’être au clair avec ces obligations avant toute visite. Afin de vendre rapidement votre maison, nos agent Experimo, vous aideront à constituer votre dossier administratif.

 

 

Garder vos distances

Afin de vendre rapidement sa maison, il faut se fondre dans le décor. Lors des visites, il est recommandé de vous montrer relativement distant. Occupez le moins d’espace possible et ne suivez pas votre acheteur potentiel partout.

De même, lors de votre visite immobilière, il n’est pas question d’accueillir un visiteur pendant qu’un membre de votre famille regarde tranquillement la télévision. Gardez en tête que lorsque votre visiteur entre chez vous, il doit pouvoir se sentir chez lui. Ceci vous aidera à trouver le bon positionnement.

De plus, pour vendre sa maison rapidement, même si vous avez envie de parler de tous les détails de votre bien, parfois le silence permet de mieux se projeter. Une visite est donc un subtil mélange entre donner les bonnes informations au bon moment tout en sachant se faire discret pour ne pas oppresser votre acheteur.

Préparer le logement pour les visites pour vendre sa maison rapidement

Si vous souhaitez que votre acheteur puisse se projeter au sein du bien immobilier que vous mettez en vente, il va falloir l’y aider. Pour cela, votre logement doit être aussi neutre que possible. Essayez de présenter un environnement minimaliste sans meuble encombrant ni carton. Retirez les photos de famille et les éléments de décoration trop marqués.

De plus, avant une visite, il est préférable d’aérer un peu votre logement. Évidemment, vous devrez présenter un bien propre et rangé. Enfin, évitez les animaux en liberté qui pourraient effrayer vos acheteurs.

Vous vous demandiez comment vendre sa maison rapidement ?  Vous avez désormais tous les conseils pour vendre votre bien immobilier le plus vite possible et au meilleur prix.

Néanmoins, il est important de rappeler qu’actuellement, plus de la moitié des transactions immobilières se font via un professionnel de l’immobilier. En effet, vendre rapidement sa maison demande beaucoup de connaissances.

Ainsi, si malgré ces conseils vous n’arrivez pas à vendre rapidement votre logement seul, il faudra peut-être réfléchir à vous faire accompagner par un expert pour vendre votre bien.

Demandez conseils à votre mandataire immobilier Expertimo pour vendre sa maison rapidement.

Code de déontologie des agents immobilier

Tout savoir sur le code de déontologie de l’agent immobilier

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code de déontologie de l'agent immobilier

Le code de déontologie de l’agent immobilier vise à harmoniser les règles de vie entre confrères mais aussi la clientèle.

En effet, avec un recrutement massif d’agents commerciaux sur le terrain, la profession immobilière se diversifie.

On compte aujourd’hui de nombreux professionnels qui ne bénéficient pas de formation sérieuse avant de recevoir leurs premiers clients.

Face à ce constat, des mesures législatives ont été prises pour augmenter la confiance du consommateur et le protéger des dérives.

Tout professionnel de l’immobilier est soumis à des lois et ses missions sont encadrées.

Suite à la loi ALUR du 24 mars 2014 qui a pour but d’améliorer l’accès au logement et la protection des personnes vulnérables, un code de déontologie de l’agent immobilier a été créé.

Mais que renferme-t-il et à qui s’applique-t-il ? Découvrons-le dans ce guide.

Le code de déontologie de l’agent immobilier : pour qui ?

Ce code de déontologie a été fait sur décret le 28 août 2015. Selon son titre, ce décret s’applique à « certaines personnes exerçant les activités de transaction et de gestion des immeubles et des fonds de commerce. »

Cette appellation reste donc assez vague. Heureusement, au sein de l’article 1, le champ d’application de ce décret apparaît plus clairement.

Ainsi, il indique que ce code de déontologie de l’agent immobilier concerne « les personnes exerçant une ou plusieurs activités mentionnées à l’article 1er de la loi du 2 janvier 1970 » (loi Hoguet). Ces personnes doivent être titulaires d’une carte transaction T ou leur activité doit avoir fait l’objet d’une déclaration préalable.

Si l’on reprend l’article 1 de la loi Hoguet, ce code de déontologie s’applique donc aux personnes physiques et morales, qui se livrent aux opérations portant sur les biens d’autrui. Ceci notamment à travers :

  • l’achat, la vente, la recherche, l’échange, la location ou sous-location de biens, saisonnière ou non, en nu ou en meublé, mais aussi pour les fonds de commerce.
  • la gestion immobilière
  • l’achat et la vente d’actions ou de parts de sociétés immobilières
  • l’activité d’administrateurs de biens
  • l’activité de marchand de listes
  • la fonction de syndicat de copropriété

Au final, ce code de déontologie de l’agent immobilier s’applique donc aux professionnels dans leur sens le plus large.

Il permet d’uniformiser la profession et dans un sens, de la valoriser en fixant des devoirs, des limites et des règles communes.

Voici toutes les explications sur ce qu’il contient en détail…

déontologie de l'agent immobilier

Éthique professionnelle : L’article 2 du code de déontologie de l’agent immobilier

L’article 2 du code de déontologie de l’agent immobilier évoque que les professionnels doivent exercer leur métier « avec conscience, dignité, loyauté, sincérité et probité. »

Leur comportement et leurs propos doivent renvoyer la meilleure image possible de la profession.

Ces personnes doivent également s’interdire toute action et tout comportement qui pourrait porter préjudice à l’ensemble de la profession.

Cet article a pour volonté d’uniformiser la profession à travers une éthique commune.

Malheureusement, sur le terrain, cette éthique n’est pas toujours respectée. En effet, certains professionnels sont prêts à tout pour dépasser la concurrence ou pour l’appât du gain.

Cet article agit donc comme un rappel des bonnes pratiques.

Article 3 : Respect des lois et règlements

Les professionnels de l’immobilier sont soumis à des lois et textes réglementaires qui encadrent la vente ou la location de biens mais également toutes les actions liées à leur profession. Ils doivent ainsi se tenir au courant de ces lois et s’y conformer.

Parmi les obligations mentionnées dans cet article du code de déontologie de l’agent immobilier, on retrouve notamment l’idée de :

  • Ne commettre aucune discrimination à l’égard des personnes physiques et morales comme le prévoit l’article 225-1 du Code pénal.
  • Lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en application de l’article L. 561-2 du Code monétaire et financier.
  • Veiller au respect des dispositions de la loi du 4 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.
  • Refuser de participer à des actes frauduleux.

Ainsi, cet article renforce l’idée qu’un professionnel doit faire preuve d’une éthique irréprochable concernant ses clients et collaborateurs.

Il sous-entend également qu’il est soumis à certains devoirs notamment via le dispositif Tracfin.

Ce dispositif permet à un professionnel de faire des déclarations de soupçons lorsqu’il a connaissance que des sommes sont liées à du blanchiment d’argent ou à des fraudes fiscales.

 

Vous êtes mandataire immobilier ?

 

Article 4 du code de déontologie de l’agent immobilier: Compétence

Les personnes soumises au code de déontologie doivent posséder les compétences théoriques et pratiques nécessaires à l’exercice de leurs fonctions. Ainsi, elles doivent connaître les lois et toute évolution législative et réglementaire en rapport avec leur activité.

Elles doivent également connaître les conditions des marchés sur lesquelles elles interviennent.

Les professionnels cités à l’article 1 de la loi Hoguet sont également soumises à une obligation de formation continue et doivent ainsi s’y conformer.

Néanmoins, cet article sous-entend bien qu’au-delà de cette formation obligatoire annuelle de 14h, les professionnels doivent également mettre à jour leurs compétences au quotidien.

D’autre part, leur rôle est aussi de refuser les missions pour lesquelles elles n’ont pas les compétences requises et renvoyer leur client vers la personne la plus qualifiée pour les aider.

Elles ont aussi le rôle de vérifier le professionnalisme des personnes extérieures à qui elles font appel.

Article 5 : organisation et gestion de l’entreprise

Cet article du code de déontologie de l’agent immobilier rappelle qu’un professionnel de l’immobilier à la tête d’une entreprise doit respecter toutes les dispositions légales et réglementaires en vigueur.

De même, quand ces professionnels assurent la direction de leur entreprise, ils doivent vérifier que tous les collaborateurs remplissent les compétences nécessaires au bon exercice de leur fonction.

Ainsi, ils doivent veiller notamment à ce que les collaborateurs non-salariés soient inscrits au registre spécial des agents commerciaux (RSAC).

Ils doivent également vérifier qu’ils ont souscrit à une assurance professionnelle contre les conséquences pécuniaires de leur profession.

code de déontologie de l'agent immobilier

Article 6 : Le code de déontologie de l’agent immobilier impose un devoir de transparence

Tout professionnel soumis à la loi Hoguet est également tenu à une obligation de transparence dans les informations délivrées.

Les professionnels de l’immobilier soumis au code de déontologie doivent au public et à leurs mandants de livrer des informations exactes, intelligibles et complètent sur leurs activités.

Ils doivent également les informer de toute activité ou service rendu à titre accessoire ou complémentaire, mais aussi clarifier les montants et modes de calculs de leurs frais d’agence immobilière.

Ces professionnels sont également tenus de délivrer des informations claires sur leurs qualifications et leurs compétences.

Le code de déontologie de l’agent immobilier prévoit qu’ils sont tenus de présenter leur carte professionnelle et de veiller à ce que tout collaborateur présente une attestation d’habilitation sur demande.

Ils doivent également :

  • Fournir l’identité des personnes qui interviennent à leurs côtés dans les missions qui leur sont confiées.
  • Communiquer les coordonnées de leur assurance responsabilité civile professionnelle et éventuellement de leur garant.
  • Lorsqu’ils sont sollicités pour établir un avis de valeur (estimation de bien), ils doivent informer leur client que cet avis ne constitue pas une expertise.

Article 7 : Confidentialité

Les professionnels de l’immobilier doivent également répondre à une obligation de confidentialité.

Ce qui signifie qu’ils doivent faire preuve de prudence et de discrétion dans l’utilisation des données à caractère personnel relatives à leurs mandants ou à des tiers.

Par contre, cette clause de confidentialité disparaît dans certains cas. Ceci, notamment s’ils sont amenés à témoigner en justice ou si les personnes intéressées les délient de cette obligation.

 

Vous êtes mandataire immobilier ?

 

Article 8 du code de déontologie de l’agent immobilier : défense des intérêts en présence

Par ailleurs, les professionnels soumis à la loi du 2 janvier 1970 doivent toujours promouvoir les intérêts légitimes de leurs mandants.

Ainsi, ils doivent par exemple :

  • Transmettre à leur mandant toute proposition d’achat dans les meilleurs délais.
  • Transmettre au mandant tous les documents et les fonds lui revenant dans un délai raisonnable.
  • Rendre compte régulièrement au mandant de l’avancée de leur mission et des éventuelles difficultés rencontrées
  • Faire preuve de prudence et ne pas mettre en danger leur mandant.

Article 9 : conflits d’intérêts

L’article 9 du code de déontologie des agents immobiliers stipule que les professionnels doivent exercer leurs activités tout en n’engendrant aucun conflit d’intérêts.

Cet article rappelle par exemple que les professionnels ne peuvent pas acquérir ou faire acquérir à un proche un bien immobilier pour lequel un mandat leur a été confié sans en informer le mandant.

Ils doivent également :

  • Informer l’acquéreur en cas de mise en vente d’un bien leur appartenant
  • Refuser d’évaluer un bien immobilier qu’elles possèdent ou qu’elles envisagent de posséder sauf si elles le précisent dans leur estimation.
  • Refuser de percevoir une rémunération ou un avantage d’une nature quelconque au titre de dépenses engagées pour le compte d’un mandant, sans accord préalable de celui-ci.
  • Informer leurs mandants et les autres parties de la possibilité d’un conflit d’intérêts et des raisons de ce conflit. Ceci, notamment si leur directeur d’établissement, leurs collaborateurs ou eux-mêmes ont des liens avec des entreprises, des établissements bancaires et des sociétés financières dont ils proposent les services.
  • Plus généralement, informer leur client de l’existence possible de tout conflit d’intérêts dans l’exécution de leur mission.

Code de déontologie des agents immobilier

Article 10 : confraternité

Le code de déontologie de l’agent immobilier rappelle également que les professionnels de l’immobilier doivent entretenir entre eux des rapports de confraternité.

Ce qui sous-entend qu’ils doivent pratiquer « une concurrence libre, saine et loyale. »

Ainsi, ils doivent s’abstenir de paroles ou actions blessantes, malveillantes envers leurs confrères et de toute démarche qui pourrait leur nuire, les dénigrer ou les discréditer.

Ils doivent également éviter tout conflit avec d’autres professionnels qui pourrait nuire à l’intérêt de leur mandant.

Par ailleurs, les professionnels de l’immobilier ne devraient pas inciter les prospects ou les clients d’un confrère à rompre leurs relations commerciales avec ce dernier.

Il est également de leur ressort de s’abstenir d’émettre un avis sur les pratiques professionnelles de leurs confrères.

De plus, s’ils exercent une fonction syndicale, ils doivent s’abstenir de s’en prévaloir à des fins commerciales.

Enfin, dans le cas où ils ont connaissance d’une atteinte au code de déontologie de l’agent immobilier de la part d’un confrère, ils doivent s’abstenir d’émettre toute critique à la clientèle, mais en référer immédiatement à leur confrère.

Article 11 : règlement des litiges

Enfin, les personnes mentionnées à l’article 1er de ce code de déontologie de l’agent immobilier doivent s’efforcer de résoudre à l’amiable tous les litiges qui surviennent avec leurs mandants ou les autres parties intéressées ou leurs confrères.

Ils sont tenus de répondre de bonne foi dans un délai raisonnable à leurs réclamations.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le code de déontologie de l’agent immobilier, nous vous invitons à consulter le décret du 28 aout 2015.