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Peut-on vendre sa maison sans passer par une agence ?

Par 10 octobre 2024Conseils

Vous envisagez de vendre votre maison sans passer par un professionnel en immobilier ? C’est une option qui séduit certains propriétaires, attirés par la perspective d’économiser sur les commissions. Attention, vendre sa maison par ses propres moyens représente un défi conséquent et une prise de risque importante. Entre la gestion des visites, la mise en valeur du bien et les négociations, chaque étape doit être soigneusement maîtrisée pour obtenir le meilleur prix. Oui, vendre sans agence est possible, mais est-ce la meilleure option pour vous ?

I. Vendre sa maison sans agence : c’est possible, mais pas sans effort ni sans risques

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Vendre sa maison soi-même peut sembler simple, mais cela implique de prendre en charge plusieurs tâches habituellement gérées par une agence ou un professionnel en immobilier.

Devenir agent immobilier ne s’improvise pas. Ce métier exige des compétences spécifiques, une connaissance approfondie du marché et une vraie capacité à négocier. C’est un travail qui va bien au-delà de simples visites et de la signature d’un contrat. Il faut comprendre la législation, maîtriser les démarches administratives et savoir comment valoriser un bien. Plutôt que de vendre son bien, il faut savoir le présenter à celui qui va l’acquérir. Le professionnel en immobilier maîtrise la demande et le profil des acquéreurs, il sait orienter la communication pour attirer les bons acheteurs et sait comment éviter les erreurs coûteuses ou les délais trop longs.

a) Les avantages de vendre sa maison soi-même

  • Économie sur les frais d’agence :

En vendant votre maison sans passer par une agence, vous évitez les honoraires, généralement comprises entre 3 % et 10 % du prix de vente. L’agence perçoit les honoraires, tandis que le salarié qui a décroché le mandat ou finalisé la vente en reçoit une part sous forme de commission. En France, un agent immobilier salarié touche en moyenne entre 5 % et 20 % des honoraires en complément de son salaire fixe. Pour un conseiller immobilier indépendant, ses revenus reposent uniquement sur les commissions liées aux ventes, où il perçoit généralement entre 50 % et 80 % des honoraires.

Le + Expertimo : Si nous partons du principe que le négociateur en immobilier salarié d’une agence immobilière classique touche entre 5 % et 10 % des honoraires d’agence sur les transactions qu’il réalise, chez Expertimo il perçoit immédiatement 100 % des honoraires qu’il génère !

Les honoraires de l’agence ou du professionnel en immobilier, ajoutés au prix de vente, ont un impact direct : votre bien sera proposé à un prix plus élevé que si vous aviez géré la vente vous-même. L’acheteur devra donc avoir un budget plus conséquent pour acquérir votre bien, ce qui réduit le nombre potentiel d’acquéreurs. Par exemple, si vous fixez le prix de votre maison ou appartement à 300 000 euros, et la mettez en vente en ligne, elle sera visible par les acheteurs ayant ce budget. En revanche, si une agence applique des frais de 5 % (soit 15 000 €), votre maison sera affichée à 315 000 €, excluant ainsi les acheteurs avec un budget de 300 000 € qui ne verront même pas l’annonce.

  • Contrôler l’ensemble du processus de vente:

En tant que vendeur, vous gardez la maîtrise totale de chaque étape. Vous choisissez le prix de départ, vous décidez du timing des visites, et vous avez la main sur les discussions. Sans intermédiaire, vous ne dépendez que de vous pour faire avancer la transaction selon vos attentes.

  • Le juste prix : une forme de liberté, mais avec modération

Pour bien estimer votre bien, il faut prendre en compte son emplacement, son environnement et son état général, son réel pouvoir d’attractivité. Trop haut ou trop bas ? C’est là que réside le danger ! Il n’est pas facile d’estimer correctement un attribut, cela nécessite une étude du marché immobilier de votre région ! Si vous êtes pressé de vendre votre appartement ou maison sans agence, veillez à ne pas vendre votre bien immobilier trop cher pour une plus-value (différence positive entre le prix de vente d’un bien et son prix d’achat initial).

 

b) Les inconvénients de vendre sa maison sans agence

  • Manque de visibilité:

Les agences immobilières disposent de réseaux puissants et de plateformes payantes pour diffuser largement les annonces. En tant que particulier, vous devrez vous débrouiller avec des plateformes gratuites ou investir dans des options payantes, ce qui peut limiter l’audience de votre bien. Attirer suffisamment d’acheteurs potentiels peut prendre plus de temps et demander plus d’efforts que prévu.

  • Négociations plus compliquées:

Négocier un prix peut devenir une tâche stressante. Les professionnels de l’immobilier sont formés pour gérer les négociations et jouer les médiateurs. Sans leur expérience, vous devrez affronter directement les acheteurs, souvent mieux préparés ou plus habitués aux discussions de prix. Si vous n’êtes pas à l’aise avec cet aspect, cela pourrait vous faire perdre une partie de votre avantage et du prix.

  • Investissement personnel important :

Vendre sans agence, c’est aussi consacrer beaucoup de temps et d’énergie. Prendre des photos professionnelles, rédiger l’annonce, organiser les visites, gérer les appels et suivre les démarches administratives sont des tâches qui peuvent rapidement devenir chronophages. Si vous avez un emploi du temps chargé, cela peut être un vrai défi de tout gérer efficacement.

 

II. Quand faire appel à une agence ou un professionnel ?

conseiller immobilier expertimo

a) Cas spécifiques où il peut être préférable de solliciter une agence ou un mandataire

Même si vendre sa maison soi-même offre une grande liberté, il existe des situations où faire appel à un professionnel peut s’avérer judicieux. Les rôles du mandataire immobilier sont variés et utiles.

  • Mettre de la distance entre vous et l’acquéreur :

Pour le laisser non pas rentrer chez vous, mais chez lui ! Lui permettre plus simplement de se projeter dans les lieux. Mieux qualifier ses attentes, son budget et ses conditions d’acquisition. Filtrer ses objections pour mieux les traiter.

  • Ventes complexes ou propriétés atypiques :

Si votre bien est particulier, qu’il s’agisse d’un logement haut de gamme, d’une propriété ancienne, ou d’un bien avec des caractéristiques uniques, il peut être plus difficile de trouver un acheteur. Dans ces cas-là, un agent immobilier avec une bonne connaissance du marché et un réseau spécialisé pourra mieux cibler les bons acquéreurs. L’expérience d’un professionnel permet aussi de valoriser ces particularités lors des visites et des débats.

  • Manque de temps ou de disponibilité :

Vendre une maison demande du temps : organiser les visites, répondre aux questions, suivre les dossiers… Si votre emploi du temps est déjà bien chargé ou si vous ne résidez pas à proximité du bien, un professionnel vous soulagera de toute cette charge. L’agent s’occupera des tâches chronophages, vous permettant de rester concentré sur d’autres priorités.

  • Besoin d’un accompagnement juridique :

Si la vente de votre maison comporte des aspects juridiques complexes (servitudes, indivision, succession), le recours à un agent immobilier ou à un notaire est souvent une bonne idée. Un professionnel saura vous guider à chaque étape pour éviter tout faux pas juridique.

  • Etude des candidatures :

Le professionnel de l’immobilier analyse minutieusement les dossiers des potentiels acheteurs pour vous garantir la solidité de leur candidature. Il vérifie leur solvabilité, leur capacité de financement et la cohérence de leur projet avec votre bien. Grâce à cette expertise, il vous évite les mauvaises surprises et filtre les candidats sérieux, ce qui vous fait gagner du temps et sécurise la transaction. Vous pouvez ainsi avancer dans la vente avec plus de confiance, en étant certain que les acheteurs sélectionnés ont le profil adéquat.

 

b) Pour une vente bien encadrée (diagnostics, notaire…).

  • Les diagnostics et documents obligatoires

L’accompagnement d’un agent immobilier, même partiel, offre de nombreux avantages, notamment dans la gestion des démarches administratives, juridiques et des documents obligatoires. Un des principaux atouts est la prise en charge des diagnostics techniques nécessaires avant la mise en vente. Ces diagnostics, souvent complexes et nombreux, varient selon l’âge et l’emplacement du bien.

Parmi eux, on retrouve notamment :

    • Diagnostic Termites : obligatoire dans les communes soumises à un arrêté préfectoral, il permet de repérer la présence de termites et autres insectes xylophages avant la vente.
    • Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) : évalue la consommation énergétique annuelle et les émissions de gaz à effet de serre grâce à la méthode 3 CL.

Pour garantir une comparaison équitable entre les logements, la méthode 3-CL utilise un scénario d’occupation standardisé qui inclut la température intérieure de référence, la durée d’occupation quotidienne, les périodes d’absence annuelle et la consommation moyenne d’eau chaude par occupant. En combinant toutes ces données, cette méthode permet de calculer la consommation énergétique théorique du logement en kWh/m² par an et de le classer sur l’échelle de performance énergétique.

Les classifications :

      •  La classe A représente l’excellence énergétique. Un logement de cette catégorie consomme très peu d’énergie, généralement moins de 70 kWh/m²/an, et émet moins de 6 kg de CO2/m²/an. C’est le nec plus ultra en matière d’efficacité énergétique, souvent atteint par des bâtiments à énergie positive ou des constructions neuves ultra-performantes.
      • Un logement classé B est très économe en énergie. Sa consommation se situe entre 71 et 110 kWh/m²/an, avec des émissions de CO2 comprises entre 7 et 11 kg/m²/an. Ces habitations, souvent récentes ou rénovées selon les normes BBC, offrent un excellent confort thermique tout en minimisant leur impact environnemental.
      • La classe C caractérise des logements performants sur le plan énergétique. Avec une consommation entre 111 et 180 kWh/m²/an et des émissions de 12 à 30 kg de CO2/m²/an, ces habitations sont généralement bien isolées et équipées de systèmes de chauffage efficaces. Elles représentent un bon compromis entre performance et coût.
      • Les logements de classe D ont une consommation énergétique modérée, entre 181 et 250 kWh/m²/an, et des émissions de CO2 de 31 à 50 kg/m²/an. Cette catégorie, très répandue, englobe de nombreuses constructions des années 1980-1990 ou des bâtiments plus anciens ayant bénéficié de rénovations partielles.
      • Un logement classé E présente une performance énergétique en dessous de la moyenne. Sa consommation, comprise entre 251 et 330 kWh/m²/an, et ses émissions de CO2, entre 51 et 70 kg/m²/an, indiquent un potentiel d’amélioration important. Ces habitations, souvent construites avant 1975, nécessitent généralement des travaux de rénovation énergétique pour améliorer leur confort et réduire leur impact environnemental.
      • Un logement est classé F ou G lorsque sa consommation d’énergie primaire dépasse respectivement 330 kWh/m²/an et 420 kWh/m²/an, et ses émissions de CO₂ excèdent 71 kg/m²/an et 100 kg/m²/an. Ces logements, souvent construits avant 1975, ont une isolation insuffisante et nécessitent des rénovations significatives.

Depuis la loi Climat et Résilience, un audit énergétique est obligatoire lors de la vente de certains biens classés F ou G. Cet audit, réalisé par un bureau d’études agréé, identifie les améliorations nécessaires pour rehausser la performance énergétique du bien. Ce document, bien que contraignant, permet de valoriser le bien en informant acheteurs et vendeurs sur les travaux à prévoir. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la loi Climat et Résilience, qui vise à réduire la consommation énergétique des bâtiments et à lutter contre les « passoires thermiques »

    • Diagnostic Plomb (CREP) : ce constat, requis pour les logements construits avant 1949, mesure la concentration de plomb afin de prévenir les risques d’exposition.
    • Diagnostic Électricité : évalue l’état des installations électriques intérieures âgées de plus de 15 ans pour vérifier leur sécurité.
    • Attestation de superficie ou Diagnostic Loi Carrez : calcule la surface privative en m2 d’un bien en copropriété, donnée essentielle pour l’acquéreur.
    • Diagnostic États des Risques et Pollutions (ERP) : informe sur les risques naturels, technologiques, miniers ou industriels liés à certains terrains.
    • Diagnostic Gaz : contrôle de l’état des installations de gaz intérieures datant de plus de 15 ans pour vérifier leur conformité.
    • Diagnostic Amiante : pour les logements construits avant juillet 1997, ce diagnostic détermine le niveau de présence d’amiante avant la vente.
    • Diagnostic PEB : Plan d’exposition au bruit lorsque le logement se situe en zone de couloir aérien.

Ces contrôles sont cruciaux et doivent être réalisés par des professionnels qualifiés, sous peine d’invalider la vente. Un agent immobilier vous aide à identifier les diagnostics à réaliser et à trouver des experts pour les effectuer. Il veille également à ce que tous les documents soient en règle avant même que l’acheteur ne visite votre bien. Cela vous évite de jongler avec les démarches administratives, souvent lourdes et chronophages.

Au-delà des diagnostics, le professionnel de l’immobilier s’assure que toutes les étapes légales soient respectées. Par exemple, la rédaction du compromis de vente, un document essentiel qui engage les deux parties jusqu’à la signature chez le notaire, doit contenir des informations précises comme l’identité des parties, le prix du bien, la superficie, la signature des deux parties, ainsi que les clauses suspensives (obligations liées à la loi ALUR). Une erreur ou un oubli peut entraîner des retards ou l’annulation de la transaction.

En plus de garantir la bonne conformité des documents, un professionnel immobilier se charge de l’interface avec le notaire et vérifie que toutes les démarches soient menées dans les délais légaux, notamment la remise des clés à l’issue du paiement lors de la signature de l’acte authentique (généralement 3 mois après la signature du compromis de vente).

  • Les obligations propres aux vendeurs:

Enfin, il veille à ce que vous respectiez vos obligations en tant que vendeur :

  • L’obligation d’information : il ne doit rien cacher à l’acheteur et lui transmettre toutes les informations dont il dispose à propos du bien ;
  • L’obligation de délivrance : le bien cédé à l’acheteur doit être dans l’état exact où il était lors de la signature de la promesse de vente ;
  • L’obligation d’assurer la possession paisible du bien : l’acheteur doit être en capacité de jouir du bien comme bon lui semble. Le vendeur ne peut donc pas garder un double des clés ou se rendre dans son ancien logement.

En résumé, un agent immobilier, même avec un accompagnement partiel, facilite la vente en prenant en charge les aspects administratifs et juridiques, vous protégeant ainsi des erreurs potentiellement coûteuses et vous faisant économiser un temps précieux.

 

III. Les alternatives à la vente traditionnelle : agences en ligne et mandat hybride

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Si vous hésitez entre vendre seul et faire appel à une agence traditionnelle ou un professionnel de l’immobilier, plusieurs alternatives peuvent vous offrir un compromis intéressant.

  • Les agences en ligne :

Ces agences 2.0 permettent de vendre votre maison à moindre coût tout en bénéficiant de services professionnels. Pour un tarif souvent fixe, vous profitez d’une estimation de votre bien, de la mise en ligne de l’annonce sur des sites à forte audience, et parfois même d’un accompagnement pour la rédaction du compromis de vente. Vous conservez une partie du contrôle tout en accédant à des outils performants.

Ce type de mandat vous permet de profiter des avantages des deux options : vous gérez une partie de la vente, comme les visites ou la négociation, tandis qu’un agent immobilier s’occupe des aspects plus techniques (rédaction d’annonce, mise en ligne, démarches administratives).

Pour plus de précisions, un mandat de vente semi-exclusif est un accord entre un vendeur et un professionnel de l’immobilier ou une agence, qui stipule que, bien que le vendeur confie l’exclusivité de la vente à une seule agence ou à un seul professionnel en immobilier, il conserve le droit de vendre le bien par lui-même, sans intermédiaire. Cela vous permet de profiter de l’expertise d’un professionnel tout en réduisant les frais d’agence. Ces solutions vous offrent une certaine souplesse tout en vous évitant certains inconvénients de la vente 100 % autonome.

 

IV. Et si vous choisissiez un conseiller immobilier du réseau Expertimo ?

Choisir un conseiller immobilier du réseau Expertimo, c’est opter pour un professionnel expérimenté, équipé des meilleurs outils pour maximiser la réussite de votre projet. Grâce à des formations en continu, ces conseillers sont constamment à jour sur les évolutions du marché et des nouvelles techniques de vente, vous garantissant un accompagnement de haute qualité.

Avec Expertimo, vous bénéficiez d’une expertise solide, d’un réseau performant et d’un suivi personnalisé à chaque étape de la vente, pour un résultat à la hauteur de vos attentes.

Par ailleurs, en choisissant un conseiller immobilier d’Expertimo, vous bénéficiez d’un vaste vivier d’acheteurs grâce à son réseau et à sa réputation. Opter pour un conseiller d’un réseau de mandataires immobiliers vous permet de tirer parti de la notoriété de ce réseau, ce qui maximise votre visibilité et augmente vos chances de vendre rapidement et au meilleur prix.

 

En bref,

Vendre sa maison soi-même peut être une excellente option si vous cherchez à économiser sur les frais d’agence et que vous êtes prêt à investir du temps et de l’énergie. Cela dit, ce choix implique aussi de relever certains défis, comme la visibilité de votre bien ou la gestion des négociations. Après tout, on ne devient pas expert en immobilier du jour au lendemain.

Si vous hésitez à vous lancer seul, des alternatives comme les agences en ligne ou les mandats hybrides peuvent vous offrir un juste milieu. L’agent immobilier doit être perçu comme un investissement et un avantage pour mieux réussir sa vente !

En fin de compte, c’est à vous de décider quelle solution correspond le mieux à votre situation et à vos objectifs. Rencontrons-nous pour parler de votre projet.

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